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 Les rues


  

Albert-Prillaud

(rue)

Prisonnier de guerre, peintre en bâtiment de la Niquière, il fut adjoint du maire pendant plusieurs mandatures. Il est l'auteur du plan rénové du cimetière et à l'origine du marquage des noms de rues.

Estimé de tous, il mérite bien que son nom soit conservé dans la mémoire collective.

André-Cramois

(rue)

André Cramois était conseiller d'État. Gendre de Louis Tardy, il fut maire de Coulon de 1961 à 1976.

Aumônerie
(rue de l')

Ce chemin a longtemps été appelé « chemin du cimetière ».

L'aumônerie, lieu de repos pour les malades et les passants (pèlerins de rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle) fut fondée par les Lusignan.

Détruite en 1568, pendant les guerres de Religion, elle fut reconstruite après 1800. Le bâtiment, à pierres dépassantes, se situe à l'angle de la rue.

Autremont
(rue de l'

(parking de l')

Autrefois orthographiée Autremond. cette rue doit son nom à l'un des premiers propriétaires, un gallo-romain.

L'Autremond signifie « la maison d'Autremundus ».

Ce vocable n'est pas rare. Ici est sous-entendu le mot latin villa. Il ne subsiste que l'article élidé qui, avec le nom d'homme a donné l'Autremond.

 Bas

(chemin)  

Le chemin Bas conduisant autrefois dans les carrières de sable (réputées) et à Baudichet (Bois Guichet). En direction de ce lieu le chemin ressemble à une digue avec les carrières en contrebas. 

Champ-de-l'Acacia
(chemin du)

 Du nom de l'arbre planté à la pointe formée par la route de l'Aumônerie et la route de Benet.

À cet endroit, autrefois, campaient les gens du voyage, objets de la curiosité des enfants du bourg.

Chateau-Bas

(rue du)

(ruelle du)

 Du nom du château Gaillard situé jadis à proximité de cette rue.

Clos

(chemin du)

Il s'agit d'une traverse depuis la rue André-Cramois jusqu'au chemin Bas. Il est bordé des petits jardins clos de murs en pierres des deux côtés.
André-Coirier
(allée)
Sympathique Coulonnais disparu trop tôt. Formé au métier de maréchal-ferrant forgeron par son oncle Gabriel Vincent, il exerça un long moment à Coulon. Mais la société changeant et les chevaux se raréfiant, il lui fut conseillé par Pierre Marcon, boucher à Coulon et amateur de chevaux de courses, de se présenter à l'un de ses amis habitant Chantilly où il fut embauché. À l'heure de la retraite, il réintégra Coulon où il développa son don de poète, ses œuvres ornant le bulletin municipal. Hélas cette retraite fût de courte durée.

Bords-de-Sèvre

(route des)

Nom attribué en regard de son tracé longeant la Sèvre Niortaise. 

Colombier

(rue du)

Le colombier en question était dans le jardin du curé, devant l'église, et faisait face à l'agence bancaire, au nord de la rue. La pompe de la place de l'Église a été érigée sur ce qui était le puits du curé. 

Couhé

(rue du)

Ce nom vient du latin Coez, Coyum, signifiant un bras de dérivation pour l’eau. À l’origine, il s’agit d’un conduit en bois établi à travers un bot (levée de terre dans le marais) afin de faire communiquer deux canaux.

Primitivement, cette rue était un cours d’eau, la Dyve, qui venait du Pontreau et se dirigeait le long d’un petit chemin bordant les maisons face au jardin public actuel (place Irchester) et rejoignait la Sèvre au niveau de la passerelle.

Coulonnerie

(rue de la)

Du latin colonia, terre sur laquelle est établie un colon. La Coulonnerie était une métairie appartenant à Pierre de Belleville, seigneur de Coulon et, plus tard, à la famille de Monbrun, dernier seigneur à la Révolution.

Coutume

(place de la )

La coutume était un droit coutumier, qui s'oppose au droit écrit.

Plus tard ce droit sera tout de même rédigé et formera la « coutume du Poitou » pour ce qui nous concerne.

il s'agissait chez nous de droits seigneuriaux dus par les bateliers lors de leur passage à Coulon et payés au port (place du même nom) où se trouve actuellement le Centre socioculturel du Marais.

On l’appelait « grande coutume ».

D’autres droits ont été mis en place :

-  un droit de bac était payable pour la traversée de la rivière ;

- enfin, alors qu'il n'existait pas encore de route entre Coulon et la Garette, une taxe dite de « petite coutume » était payée pour ce trajet.

Croix-Martin

(rue de la)

(Voir aussi au nom du lieudit)

S’agit-il d’une croisée de chemins dans des terres appartenant à un dénommé Martin ?

Douve

(rue de la)

La Douve ou Dyve était constituée de chemins d’eau dans le Bourg allant de la Sèvre à plusieurs métairies ou maisons. 

Ces chemins d’eau furent comblés entre 1839 (Coin Sottet) et 1850 (Péchoire, logis de Maurepas), sauf une partie de la Dyve qui a été busée en certains endroits.

Écu

(rue de)

(place de).

 Place où, sous l'Ancien Régime, le seigneur battait sa monnaie.

Église

(rue et place)

 

Faisan

(rue du)

 

Four

(rue du)

(place du)

(ruelle du)

Un four banal était établi sur la place triangulaire du même nom, dans le fond du triangle en face la pompe.

Les habitants étaient dans l’obligation, jusqu’à la Révolution, de faire cuire leur pain dans ce four moyennant une redevance payée au seigneur – privilège féodal, un monopole en quelque sorte. 

D’autres fours existaient notamment à Ambreuil, la Cour de Glandes, Mantais, Balusson, Badorit et Courpentais dont la redevance était due à d’autres seigneurs.

 Frères-Doré
 (rue des)

Michel et Camille Doré, enfants jumeaux de l’Assistance publique, ont été recueillis, élevés et choyés par M. et Mme Louis Caillet de Préplot jusqu’à la guerre de 1939.

Ils s’engagèrent dans le maquis de Courolles où ils furent arrêtés après dénonciation, torturés et fusillés par les Allemands à Biard, dans la Vienne, en 1944. 

La dénomination a été attribuée pour le lotissement Les Jardins des Fuyes, créé en 1998.

 Gabriel-Auchier

 (rue)

Gabriel Auchier (1881 - 1942)

Notaire de 1912 à sa mort.

Maire de Coulon de 1922 à 1942. 

Il est mort avant la fin de la mandature, alors que, dans la France en état de guerre, les maires étaient nommés, et non élus.

 Gadrouillet

 (rue du)

En poitevin, le gadroull est de la boue, de l'eau trouble et le gadroullét un petit lieu vaseux. Gadroullàe, c'est patauger, marcher dans l'eau, dans la vase, par plaisir, en agitant le liquide.

Gastinerie

(rue de la)

Anciennement Gâtinerie.

Le poitevin désigne par gat ou gatine une terre difficilement cultivable, de peu de valeur.
Installée sur l'une des motte émergeant du marécage originel, avant la construction du bourg, la Gâtinerie était une métairie, devenue maison bourgeoise, puis hôtel à une certaine époque.

Elle appartenait à la famille Marrier, déformation de Mardier (Orléans, vieille famille dont on trouve la trace dès 1250).

En 1790, après l’avoir acquise, Jean-Louis Marrier la vendit à Louis Valet en 1810. Puis elle appartint à la famille Bouthet des Gennetières, notaire (1866-1884).

 Louis-Tardy

 (rue)

875-1961 - Conseiller d’État, maire de Coulon de 1947 à 1961.

Humaniste reconnu et estimé, il fut l’un des fondateurs du Crédit agricole (plus précisément de la Caisse nationale de Crédit agricole). 

Il aida beaucoup de Coulonnais dans de nombreux domaines.

Hivers

(rue des)

Elle porte bien son nom ! (Mais aucun renseignement n’existe dans les notes de l’abbé Olivier Loth).

Hippolyte-Main 
(rue)

Thomas-Hippolyte Main (1797-1860), riche manufacturier, légua à la ville de Niort 200 actions pour l’achat des deux ponts à Coulon et Magné afin que leur passage devienne gratuit (1860). Le conseil municipal accepta cette offre (1860)

 Moulins

(rue des)

Il existait autrefois de nombreux moulins à vent (Maurepas en 1246, Badorit, Courpentais) et à eau (place de la Pêchoire, appelé aussi moulin de Payré).

 Niquière

(rue de la)

 

Pas-Fagnoux
(rue du)

Pourrait venir de pa, passage dans une haie vive – le plus souvent d'origine animale – et de fagnous, boueux, couvert de boue. Un pa fagnous est un passage boueux (Lalanne : Glossaire du patois poitevin – 1867). - voir aussi l'article dans l'onglet « La presse en parle ».

 Pêchoire

 (rue de la)

 (place de la)

 Ce terme a un rapport avec la pêche, les pêcheries

 Petit-Logis

 (rue du)

Maison noble située autrefois dans l'impasse du même nom (XVIIIe siècle) et reconstruite au XIXe siècle. Actuellement il n'en subsiste que la moitié, l'autre partie empiétait sur le chemin. 

Avant la Révolution, cette maison faisait partie du fief des Marais. Le dernier seigneur fut M. de Montbrun.

 Pigeonnerie

 

Du nom de son propriétaire, le sieur Pigeonnnier. 

note : les propriétaires de maisons disposant de pigeonniers payent au seigneur 7 sols et 1 denier par pigeonnier.

 Port-aux-Moules

 (rue du)

Rue donnant sur le port où avaient lieu le déchargement et la vente du mollusque du même nom.

 Pré-Feuillant

Pré aux feuillants de Poitiers. Les feuillants sont des religieux de l'ordre de Cîteaux.

À cet endroit un gué romain permettait le passage de la rivière de la Saivre.

Les feuillants paient la dîme au curé de Coulon.

 Pré-Maillet 

(allée du)

Maillet pourrait être le nom de l'ancien propriétaire du site.

 Préplot

(route de )

Le pré à Pelot, famille de riches marchands de Marans qui a acquis au fil du temps les quatre fiefs de Coulon par vente ou héritage, réunis en 1583 par Pierre, le dernier né.

Une de ses filles se maria avec Louis Laurens, écuyer : l’alliance de l’argent et du blason !

Prieuré

(rue du)

Il existait autrefois à Glande un prieuré dépendant du chapitre de la Rochelle (fermier : Louis Breillat) . 

Ce prieuré a été vendu comme bien national à la Révolution pour 105 300 livres (le 4 avril 1791).

Télégraphe
(rue du)

C'est la plus petite rue de Coulon. Elle donne accès à la place de la Pêchoire où se situait le 1er télégraphe, sur la droite en regardant vers la Sèvre.

 Gilbert-Tesson

 (place)

Instituteur et directeur très aimé de ses élèves et de la population. 

Dévoué, il est décédé accidentellement lors d’un voyage avec sa classe, se faisant happer par une voiture en descendant du car. Il est regretté de tout le monde à Coulon.

 Pierre-Valaud

 (rue)

Premier adjoint au maire, il a assuré l’intérim à la mort de Louis Tardy en 1961 (de mai à juillet) avant la nomination d' André Cramois.

Très discret, il a laissé un vide dans la communauté dont il était très estimé par son calme et sa gentillesse. 

 Vérineau

 (rue)

Parmi les nombreux pseudonymes de Louis Perceau, on trouve Alexandre de Vérineau construit à partir du prénom de son père et du nom de cette rue proche de sa maison natale.

 Vrizon

 (rue du)

Cette rue du lieudit Le Mazureau tire son nom d'un ruisseau ayant été l’objet d’une polémique entre Benet et Coulon pour la limite des deux communes (1798).

 

 

 

 

 

 

 

 

 Voir :   Les gens d'ici

 

  

 

Voir article :  l'Aumônerie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Voir article :

 ▣  Projet de chemin de halage entre la passerelle de Coulon et le bourg d'Irleau

 

 

 

 


Voir article :
▣ La rue de Couhé avant 1810

 

 

 

 

 Voir article :  

▣ La métairie de la Coulonnerie

 

 

 

 

 

 Voir article : ▣   la coutume de la Sèvres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voir article :   Place de l'Église

 

 

 

 

 

 

 

 Voir article :  ▣ L'incendie rue du Four

 

 

 

  

 

 

Voir article : ▣ Les années 39-45 à Coulon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voir : 
▣ La maison noble de la Gastinerie 

 

 

 

 

 

 

Voir :  Les gens d'ici

 

 

 

 

 

 

 Voir :
 Le pont Hippolyte-Main à Coulon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voir :  Fief des Marais 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voir ; ▣  les gens d'ici

 

 

  

 

 Voir :  ▣  Les gens d'ici