Le pont Hipollyte Main    🔍   

Jean-Louis Gibaud


1850 - Le pont à péage de Coulon

 

Après bien du retard et la reprise de la concession par M. Xavier Laprade et Philippe Hutin le 23 juin 1850, a lieu l'ouverture au public des ponts de Coulon et de la Repentie, M. Jules Klimpt domicilié à Coulon, garde particulier, est préposé à la perception du péage.

Le pont de Coulon de trois arches, dont les piles exécutées sont en maçonnerie et le reste en bois, est muni d’un tablier central mobile pour permettre aux bateaux remontant ou descendant la Sèvre de franchir ce passage.

En 1851, les concessionnaires demandent une rétribution de 5 francs en plus du péage aux bateliers, pour la manœuvre, cette demande est rejetée…

Ce pont en bois fut très vite en mauvais état. Le 7 juillet 1854, M. le maire de Coulon signale à M. le préfet qu’un accident avait eu lieu par la rupture d’un des madriers du plancher sous la charge d’une charrette, une autre fois, c’est une vache qui passe au travers et tombe dans la Sèvre…

La ville de Niort était propriétaire des ponts de Coulon et de la Repentie par rachat de ceux-ci aux concessionnaires, grâce au legs de M. Thomas Hippolyte Main.

Le 30 juin 1863, M. Thenedey, architecte, remit au nom de la ville ces ponts à M. Biget, agent voyer « dans l’état ou se trouvent, ce qu’il accepte au nom du département auquel incombent toutes les charges et dépenses d’entretien à partir du 1er juillet 1863 »

Après la construction du pont en 1850, une nouvelle rue fut percée reliant la rue de la Douve. Cette rue se dénommera par la suite Rue Main et le 8 octobre 1902, le conseil municipal de Coulon décide de faire placer sur l'ancienne maison du péage une plaque commémorative de rachat du pont, laquelle fut brisée en 1962, lors de la construction du pont actuel.

 

 


Source

- A.D.D.D.S. S.352 – S351

- Notes diverses : Jean-Louis Gibaud


Hipollyte Main 

 

Selon la tradition orale :

 

Alors qu' Hippolythe Main se rendait de Niort à sa propriété située sur la rive droite de la Sèvre à Coulon, il aurait été arrêté par le péagier. Se rendant compte qu'il avait oublié d'emporter de l'argent, il tente de se faire reconnaître mais le péagier refuse de lui faire crédit.

Furieux, Hippolythe Main fait demi-tour non sans avoir promis à ce dernier qu'il aurait l'occasion de se souvenir de son geste. »

 

Le rachat du péage de Coulon serait donc le résultat d'une vengeance personnelle... 

Dès 1862 le péage du pont de Coulon est racheté 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Sources

- A.D.D.S. S.352 – S 351