Louis Tardy - maire de Coulon de 1947 à 1961

d'après Louis Breillat - Association historique et généalogique de Benet


Né à Coulon le 4 juin 1875, Louis Tardy était le descendant d'une longue lignée de petits propriétaires exploitants.

Après de brillantes études au lycée Fontanes à Niort, il entre à l'Institut national agronomique en 1894.

Nous le retrouvons en 1898 au Musée social, rapporteur de la section agricole.

Dans les années qui précèdent la Première Guerre mondiale, Louis Tardy mène une triple carrière :

- fonctionnaire au ministère de l'Agriculture ;

- répétiteur et maitre de conférence à l'Institut national agronomique ;

- et toujours secrétaire de la section agricole au Musée social.

Il assume des responsabilités de plus en plus lourdes.

En 1917,  il est nommé inspecteur du Crédit agricole et, en 1920, directeur général de l'Office national du Crédit agricole. De 1920 à 1937, Louis Tardy donne une vigoureuse impulsion à cette institution.

Il en entre en 1925 à l'Académie d'agriculture dont il deviendra le président en 1951.

À la fin de l'année 1937, il fait valoir ses droits à la retraite et se retire à Coulon.

 Après le Seconde Guerre mondiale, Louis Tardy fonde la Fédération nationale du Crédit agricole et, en 1950, quinze délégués unanimes le nomment président de la Confédération internationale du Crédit agricole.

En 1947, il devient maire de Coulon, puis président du syndicat d'eau de Magné (syndicat qui regroupe quatre communes : Magné, Coulon, Saint-Liguaire et Bessines). Sous son impulsion et par tranches successives, tous les habitants des quatre communes bénéficient de l'adduction d'eau.

Pour les cultivateurs de la plaine, qui en période sèche allaient chercher l'eau dans les fossés du marais pour abreuver leurs bêtes, c'est une avancée extraordinaire. Il amorce le remembrement de la commune mais se contente de 1 000 hectares de la plaine (le Bathonien précisait-il) se rendant bien compte des difficultés à remembrer le marais avec les fossés et les peupliers.

 

Les touristes commencent à affluer, il amorce une première organisation de l'accueil, qui ne fera que se développer par la suite. Il meurt le 6 mai 1961, toujours maire de Coulon. Fidèle à ses origines, fidèle à l'idéal coopératif, il repose maintenant dans sa terre natale.