L'école d'enseignement mutuel de Coulon

Jean-Louis Gibaud


Jean-Pierre Bertrand instituteur de 1817 à 1824

Et notes sur l’enseignement primaire élémentaire à partir de 1833

 

Actes du quatre-vingt septième congrès national des Sociétés savantes - Poitiers 1962.

Les Écoles d’enseignement mutuel dans le ressort de l’académie de Poitiers 1816-1824, par Marcel Baudot, membre du comité des Travaux historiques et scientifiques, inspecteur général des Archives de France.

 

Extraits :

 

« La situation scolaire est très médiocre dans les départements de la Charente-inférieure, Deux-Sèvres ; elle est très mauvaise dans ceux de la Vienne et de la Vendée ». 

En 1817 il n’y a que :

- 94 écoles dans la Vienne totalisant 2 350 élèves ;

- 120 en Vendée avec 3 005 élèves ;

- les Deux-Sèvres comptent 213 écoles avec 6 390 élèves. 

Dans les campagnes, l’absentéisme est tel que, pendant six mois de l’année, les écoles sont entièrement vides, les parents gardent leurs enfants pour les travaux agricoles. 

Marcel Baudot ajoute :

« 1817 s’est achevé avec seulement cinq créations d’écoles mutuelles dans l’académie de Poitiers, deux dans la Vienne, deux dans la Charente-Inférieure, une à Elle, deux dans les Deux-Sèvres. L’année 1818 sera marquée par quatorze nouvelles introductions de l’enseignement mutuel ; une dans la Vienne à Civray, sept dans la Charente-Inférieure, deux à Marennes, une au Gua, à Saint-Just, à Saint-Martin-de-Ré, à Rochefort, à Saintes et à Mirambeau, quatre dans les Deux-Sèvres, à Parthenay, Coulon, Niort et Chef-Boutonne, une seule dans la Vendée à Bourbon-Vendée (La Roche-sur-Yon) ».

 

Il y a lieu de remarquer que près de la moitié de ces écoles sont établies dans des localités ou existe une minorité protestante agissante – qui a été déterminante dans la fondation de l’école. 

« Le système de l’enseignement mutuel utilisant les élèves les plus doués à l’instruction des moins doués créant une émulation permanente, permettant au maître de diriger le travail d’un grand nombre d’enfants et ainsi abaisser à la fois la durée de la scolarité et les dépenses qui en découlent pour les parents. Ce n’était pas une totale nouveauté en France, le système nous vient d’Angleterre. »

 

Michel Freschlé, nous mentionne dans L’École au village :

« Elle coûterait moins cher que l’enseignement simultané car elle demande moins de maître […] Jusque dans les années 1830, pour répondre au manque de moyens, on met beaucoup d’espoir dans cette nouvelle méthode. En outre cette nouvelle méthode propagée par les libéraux rencontre l’opposition des frères des école chrétiennes qui utilisent la méthode simultanée. Les frères y voient une concurrence dangereuse, accusent l’enseignement mutuel de tous les vices ; le pêché est d’avoir été importée de l’étranger, d’un pays protestant et surtout d’avoir été intronisée par Lazare Carnot, le Régicide. »

 

Jean-Pierre Bertrand, instituteur à Coulon, applique dès l’année 1817 le système du docteur Lancaster et on obtient de grands succès  après sa nomination en 1817 comme instituteur à Coulon. 

On relève dans le registre des délibérations du conseil municipal de Coulon en date du 31 juillet 1817 : 

« Autorisation spéciale pour la commune de Coulon, arrondissement de Niort, département des Deux-Sèvres :

Nous, recteur de l’académie de Poitiers, vu le brevet de capacité du troisième degré accordé par nous le 17 avril 1817 au sieur Bertrand Jean-Pierre Charles, né à Paris département de la Seine le 7 mai 1795.

D’après la représentation qui nous a été faite par le comité cantonal de Niort, 2e arrondissement, accordant au dit sieur Bertrand, en vertu des dispositions de l’art.13 de l’ordonnance royale du 29 février 1816, l’autorisation spéciale qui lui est nécessaire pour exercer les fonctions d’instituteur primaire dans la commune de Coulon, située dans le ressort du comité […] fait chef-lieu de l’académie le 24 juillet 1837.

Pour copie conforme à l’original.

 

À Coulon le 30 juillet 1817. J. Soullice »

 

  

Extrait des feuillets d’annonces du département des Deux-Sèvres – avril 1818 :

 

« Monsieur Bertrand, instituteur à Coulon a renoncé à l’entreprise qu’il avait faite de s’établir à Niort, et s’est définitivement décidé à Coulon.

 

Pour améliorer son plan d’instruction, il va organiser son école, quant au matériel, suivant la méthode d’enseignement mutuel. Trois ans d’expérience lui ont démontré les avantages de cette méthode et des certificats que lui ont délivrés les parents des élèves constatant le succès qu’il a obtenu.

 

Dans l’espace d’un an, l’élève sait lire, écrire et exécuter les quatre règles simples et décimales ; un enfant de sept ans peut avoir reçu une éducation complète avant l’âge de dix ans et alors les parents peuvent en disposer pour les travaux de la campagne ou pour un apprentissage. L’élève ne paie qu’un franc vingt-cinq centimes par mois jusqu’à ce qu’il écrive sur le papier et, cette époque, deux francs cinquante centimes ; dans les deux cas il est fourni de tout, moyennant un franc vingt-cinq centimes d’entrée. Le prix de la pension est de trois cents francs par an et douze francs d’entrée. Madame Bertrand se charge de l’éducation des personnes de son sexe aux mêmes conditions. »

 

On relève dans le Journal des Deux-Sèvres du 25 juillet 1818 :

 

« Par lettre du 4 juillet 1818, Son Excellence, Le ministre de l’Intérieur, en témoignant à Monsieur le Préfet sa satisfaction des succès obtenus par Monsieur Bertrand pour son établissement d’une école d’enseignement mutuel de Coulon, l’a chargé de faire remettre à cet estimable citoyen une somme de 200 francs à titre d’encouragement. Cet exemple ne laisse aucun doute sur le prix que le Gouvernement s’attache à répandre un mode d’instruction essentiellement utile pour multiplier les bienfaits de l’instruction parmi le peuple et les classes les moins aisées de la société. »

 

Le même Journal des Deux-Sèvres du 9 janvier 1819 :

 

« Monsieur Soulice, maire de Coulon, nous écrit pour nous instruire que le 26 du mois dernier on a fait dans l’école d’enseignement mutuel de sa commune, une solennelle distribution de prix.

 

Avant cette cérémonie, les jeunes élèves ont publiquement répondu à toutes les questions qui leur ont été adressées sur la lecture, l’écriture, ce calcul et les principes de grammaire et de la géographie. Une petite pièce de Berguin intitulée L’Epée, jouée par de jeunes élèves de l’école, a terminé cette séance à laquelle ont assistés Monsieur le maire et ses adjoints et tous les principaux habitants de cette ville. »

 

Le Journal des Deux-Sèvres du 9 octobre 1819

 

« La commission chargée par Monsieur le préfet des Deux-Sèvres d’examiner les personnes qui se destinent à la profession d’instituteur a délivré jeudi dernier deux certificats de 1er degré, l’un à Madame Bertrand1 et l’autre à Mademoiselle Debrun, qui ont parfaitement répondu à toutes les questions qui leurs ont été faites, soit de l’orthologie et l’orthographe, soit sur le mode d’enseignement mutuel qu’elles se proposent d’employer, la première à Coulon, la seconde à Niort. »

 

 

 

Le Journal des Deux-Sèvres du 19 février 1820 : 

 

« Monsieur Soulice, maire de Coulon nous écrit que le 13 décembre des prix ont été solennellement distribués aux élèves de l’école d’enseignement mutuel de sa commune, dirigée par Monsieur Bertrand, dont l’épouse est aussi à la tête d’un établissement semblable pour les jeunes villageois. Bien que l’assemblée très nombreuse connaisse déjà les heureux effets de cette précieuse méthode, elle a cependant encore été surprise des rapides progrès de cette jeunesse studieuse. La distribution des prix a été précédée de la représentation d’un petit drame intitulé L'École militaire, dans lequel les jeunes élèves de monsieur Bertrand n’ont pas moins montré d’intelligence que de bonne volonté. »

 

Le Journal des Deux-Sèvres du 3 mars 1821

 

« Le 25 février dernier, il y a eu distribution solennelle des prix à l’école d’enseignement mutuel de la petite ville de Coulon, dirigée par monsieur Bertrand en présence de monsieur le maire, monsieur le curé et des habitants les plus distingués. »

 

Le Journal des Deux-Sèvres du 30 juin 1821 :

 

« le Gouvernement donne des preuves des désirs qu’il a de voir fleurir l’instruction, et de l’intérêt qu’il porte aux écoles d’enseignement mutuel, vient d’accorder une gratification de 200 francs à monsieur Bertrand, fondateur et directeur de l’école établie à Coulon près de Niort, pour récompenser le zèle dont il a fait preuve dans la direction de son établissement. »

 

« Mais la flambée de l’enseignement mutuel ne devait pas survivre à la révolution de juillet 1830. » 

Le 3 juin 1832, le conseil municipal de Coulon décide qu’une école d’enseignement mutuel serait établie à Coulon. Rien n’indique qu’elle le fut. 

En 1833, on rétablit l’enseignement primaire élémentaire. 

En effet l’an 1833, le neuf aout, le conseil municipal de Coulon se réunit sous la présidence de monsieur Faribaud, maire. 

Monsieur le président a ouvert la séance et a dit que le conseil était convoqué afin de délibérer : 

- sur le nombre d’élèves qui devront être reçus gratuitement à l’école primaire élémentaire ; 

- sur le taux de rétribution mensuelle et traitement à accorder à l’instituteur ;

- sur la somme à voter pour acquérir cette dernière dépense et pour le loyer de sa maison d’école ; quant à cette dernière dépense, il n’y a pas lieu à s’en occuper puisque déjà 150 francs figurent pour cet objet au budget proposé pour 1834. 

 

Le conseil municipal a décidé :

 

- que 33 élèves seront reçus gratuitement à l’école primaire élémentaire ;

 

- que 80 francs seront soustraits de la somme allouée au budget de 1834 à l’article des routes et fontaines et 120 frans à l’article « atelier de charité » pour acquitter le traitement fixe accordé à l’instituteur ;

 

- que la rétribution sera portée de 1 franc à 1,50 francs et 2 francs, à savoir : 

Le premier prix pour les élèves lisant, le deuxième pour ceux qui lisent et écrivent, le troisième pour ceux qui apprennent la lecture, l’écriture et le calcul.

 

Sera la présente délibération transmise à Monsieur le préfet pour être soumise à son approbation.

 

L’an 1834, le 9 mai sous la présidence de Monsieur Faribaud, maire :

 

Monsieur le président a ouvert la séance et a dit qu’il était autorisé à faire assembler les membres du conseil afin de faire reconnaître par eux un mémoire […], ajouter un mobilier de l’école primaire de la commune, consistant en deux tables, deux douzaines d’ardoises, deux douzaines de porte-crayons, dix feuilles de carton et la ferrure de neuf cercles en bois, le tout coûtant la somme de 60 francs. »

 

L’an 1834, le 25 du mois de mai, sous la présidence de Faribaud, maire […] le conseil municipal a examiné un seing privé donné par Monsieur le président tendant à sousaffermer à l’instituteur communal pendant cinq années  la maison qu’il habite, qu’il tient comme fournie de Monsieur Roi Joseph, ce bail passé entre le sieur Brisson et Monsieur Faribaud, maire, commencé à titre d’une jouissance le 1er Janvier 1834 pour l’espace de cinq ans moyennant le prix et somme de 150 francs pour l’année 1834 […] pour maison d’école destinée à l’enseignement mutuel. »

 

La maison citée est probablement située au n° 1 rue des Petits-Logis.

 

Le 9 aout 1834, et 16 aout 1835, le conseil municipal décide que 30 élèves seront reçus gratuitement à l’école primaire élémentaire.

 

L’an 1837, le 14 janvier, sous la présidence de Monsieur Faribaud

 

« Séance tenante Monsieur le président a porté au conseil la question suivante : est-il nécessaire d’avoir une institutrice à Coulon ? le conseil a répondu, à la majorité de 5 voix contre 4, NON, une institutrice n’est pas nécessaire à Coulon. »

 

« Arrêté par nous, membres du conseil municipal de la commune de Coulon le 4 avril 1837.

 

Liste des enfants qui devront être reçus gratuitement à l’école communale […] en vertu de la loi du [ ? ]

 Brelay  Les Cabanes    Ferret Jacques  Les cabanes    Bréard Louis  Le bourg
 Garnier Pierre  Le bourg    Bouilleau Pierre  Rocheneuve    Guibert François  Le bourg
 Bertrand  Glandes    Largeau Hypollite  Le bourg    Coursaud  Jacques
 Meignoux Clément Tuvoira    Deborde Louis  La Sotterie    Neau Joseph  Champ-Germain
 Desmier Jacques  Les Cabanes    Nouzille André  Le bourg    Durandeau Jacques  Glandes
 Pitre Jules  Le bourg    Faucher François  Le bourg    Pouvreau  Le bourg
 Foubert Jean  Le bourg    Peltier Pierre  Glandes    Perceau Raymond  Le bourg
 Soulisse Alexandre  Le bourg    Ravard Louis  Le bourg    Taffourrin René  Le bourg
 Reynier Pierre  Lessert    Vigier Jean  Le bourg    Rousseau François   Glandes

 Viaud Louis 

 Le Grand-Coin    Richard Louis  Le bourg    Rodier  Rocheneuve

 

En octobre 1837, le conseil recrute une institutrice. 

L’an 1837, le 8 octobre sous la présidence de Monsieur Faribaud, maire : « Monsieur le président a ensuite prévu au conseil municipal la question suivante : Une institutrice est-elle nécessaire à Coulon ? cette question a été résolue affirmativement à la majorité de 5 voix contre 4. Il a ensuite dit que Mademoiselle Pironneau Florence, reçue au dernier examen de Niort se présentait comme institutrice pour la commune de Coulon, mais qu’elle ne pouvait accepter sans le conseil municipal et celui-ci lui vota un traitement, il a donc proposé de voter une somme de 150 francs à savoir : 100 francs pour traitement et 50 francs pour son logement. Sur quoi délibérant, le conseil a voté la somme demandée par Monsieur le président pour l’année 1858 […] Le conseil a ensuite décidé qu’elle serait tenue de recevoir gratis à son école douze filles prises parmi les plus pauvres et que les prix seraient les mêmes que ceux fixés par l’instituteur communal. » 


L’an 1838, le 10 février -  Noms des filles proposées par le comité d’instruction.
Les filles de : 

 

 Albert Jacques Lauriou Boucher  Coursaud Louis dit La Baritte Pillier (Pouvreau)  Bouhier  Peltier Pierre
 Ravard Albert vve Bertrand  Texier vve Pitre  Rouillon à Glandes  Brelat vve Audebrand, Amboise par sa nièce

 

  

En 1841, le conseil renonce à faire construire une école.
L’an 1841, le 30 janvier, sous la présidence de Monsieur François Faribaud, maire

 « le conseil municipal prévoyant qu’il est impossible que la commune puisse faire construire un établissement et reconnaissant l’utilité de convertir de nouveaux baux, autorise Monsieur le maire de Coulon à passer un nouveau, avec le sieur Jean Breillat et avec Monsieur Joseph Roy jusqu’au 1er janvier 1844, moyennant : 

- Savoir le premier la somme de 33 francs et le second celle de 150 francs » 

 

L’an 1843, le 15 octobre sous la présidence de Monsieur François Faribaud, maire…..

« Envisage d’acheter deux maisons situées à Coulon, rue Vérineau, pour y construire une maison d’école »

Finalement le conseil décide que la maison d’école sera construite sur le terrain qui se trouve au nord de Coulon au lieu appelé vulgairement le Bois d’Amourette, réservée uniquement aux garçons, avec deux classes, un local pour la mairie, et le logement de l’instituteur au centre (aujourd’hui, c’est la maison peinte de rouge, 3 rue Gabriel-Auchier).

 

Ouverte en 1847, cette école cessera son activité en 1874 avec la construction d’un groupe scolaire pour garçons et filles avec la mairie, sur l’emplacement de l’ancien prieuré, aujourd’hui la place Irchester. On remarque à l’extrémité, un cèdre appelé « arbre de la liberté » offert par Monsieur Louis Tardy, maire de Coulon de 1947-1961 à l’occasion du centenaire de la Révolution de 1848.  1er septembre 1839, extrait du journal Le Mémorial de l'Ouest.

La commune de Coulon vient d’être taxée d’office par ordonnance royale, à une somme de 150 francs pour assurer le traitement de l’institutrice.

  

16 février 1840 

Coulon, la place d’instituteur communal à Coulon se trouve vacante par la suite de la démission du titulaire Monsieur Brisson. Les candidats qui voudront concourir pour cette place devront s’adresser à Monsieur le maire de Coulon.

 

Le 13 mars 1850, le comité supérieur fait traduire devant le tribunal de Niort, l’instituteur de Coulon, attendu « que lors du dernier passage du sous inspecteur à Coulon, la porte de l’école primaire du Sieur L. était fermée, que ses élèves étaient épars dans les rues du bourg et livrés à eux-mêmes ; que cet instituteur était renfermé chez lui, dans un état complet d’ivresse, qu’il s’enivre presque tous les jours aussi avec des boissons alcooliques qu’il fait apporter par les enfants mêmes qu’on a l’imprudence de lui confier…. »  

 

Extrait du journal L’Étoile de l'Ouest

« Par jugement, le tribunal correctionnel de l’arrondissement de Niort du 11 avril 1851 a condamné, par application de la loi du 15 mars 1850, les sieurs : Savard, instituteur privé de Mauzé à 25 francs d’amende ; Alexandre Debrun instituteur privé à Coulon à 20 francs d’amende pour avoir ouvert une école sans déclaration préalable. » 

 

Jean Soulice, dit d’Ambreuil, maire de Coulon de 1816 à 1826.
François Faribaud, maire de Coulon de 1830 à 1848 demeurant à la Gatinerie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1 - Madame Bertrand était née Pauline Debrun. 

Du mariage Bertrand-Debrun, quatre enfants vont voir le jour à Coulon : 

- Isor, Antorthène le 31 janvier 1818 

- Virginie, Adèle, Aglée le 3 avril 1819 

- Louise, Pauline, Hortence le 26 mars 1822  

- Hercule, Charles, Alphonse le 20 mai 1823. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Sources

- Médiathèque régionale de Niort - Les Écoles d’enseignement mutuel dans le ressort de l’académie de Poitiers, 1816-1824 par M. Baudot – 1962

- Journal du département des Deux-Sèvres : 1818 – 1811 – 1820 - 1821

- Feuilles d’assurances du département des Deux-Sèvres – avril 1818,

- Mairie de Coulon : 

- État civil de Coulon             

- Registre des délibérations du conseil municipal 20 prairial an 8 (21 mai 1800) – décembre 1843 

 

 

 

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