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Abîmes (les) 


Section cadastrale OC.

En Saintonge, les abîmes indiquent la présence de trous, de sources profondes. Près de ces terres, entre Saint-Cybar et Peigland, se trouve une station de pompage). 

 

Acacia (les Champs de l')


Section cadastrale AE.

Du nom de l'arbre planté à la pointe formée par les route de l'Aumônerie et de Benet. 

 

Ambreuil (Plaine d')


Section cadastrale OE.

Écrit parfois Embreuil, peut tirer son nom du mot latin broilum, qui veut dire bois, ou du bas-latin amera – osier – associé à ialos – clairière. Ce fut autrefois u lieu boisé. 

 

Les Arignolles 


 

Section cadastrale OE.

Le nom de ces terres du nord de la commune, près de l'ancienne ligne de chemin de fer de Niort à Fontenay-le-Comte, pourrait venir du nom d'homme latin Aurinius.

 

 Assailly (le Marais d')


Section cadastrale OC.

Certainement d'origine gallo-romaine comme la majeure partie des toponymes se terminant par le suffixe -y. Cette variante de Sailly pourrait venir du kymrique (Langues brittoniques) Sail ou Cail qui signifie bois, et la terminaison -y qui signifie « terrain humide ». Il s'agirait donc d'un lieu humide entouré de bois et de prairies. Le nom Sailly est dérivé du latin salictum, « lieu planté de saules ». 

 

Aumônerie (l')


Section cadastrale AN.

Fondée par les De Lusignan, l'aumônerie, lieu de repos pour les malades, les passants et les jacquets, fut détruite en 1568, pendant les guerres de religion. 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Bachelier (les Champs)


Section cadastrale ZI.

Au sens féodal, le bachelier est le fermier d'une manse (habitation avec jardin et champs constituant une unité d'exploitation agricole). Par un acte de 1393, ceux de Coulon devaient payer le seigneur à chaque fête de la Trinité. C'était l'occasion d'une fête de la Bachellerie qui se tenait dans le champ qui porte encore de nom de Bachelier 1.

  

Badorit


Section cadastrale OF.

En occitan, une badorco est une cabane, une cahute, un buron et bada désigne un poste de guet. Pour l'anecdote, en poitevin, un badori est une personne sotte. 

En ce lieu près de Benet se trouvait au XIXe siècle un moulin à vent.

Les terres au nord de Badorit (section ZB) sont mentionnées au cadastre – probablement à tort – sous le nom de Badort nord.

 

Balanger (le Marais de)


Sections cadastrales AR et AS.

L'origine toponymique peut être soit un lieu où l'on avait l'habitude de stocker la paille, soit le nom d'un ancien propriétaire des lieux.

Comme nom commun, le balagar était autrefois une catégorie de cultivateurs qui ne coupaient plus les céréales sous l'épi, comme les Gaulois, mais gardaient la paille sous forme de meules pour l'utiliser comme litière, chaume ou pisé. Le mot a ensuite désigné la meule de paille elle-même.
Quant au patronyme, il est une évolution de ce même Balagar par le francique Bellenger, poitevinisé en Balanger. 

  

Balusson (prairie de)


Section cadastrale OF.

Le nom est proche du poitevin baluchun – petit mobilier.

Nous ne nous attarderons pas sur la ressemblance avec balussot, qui désigne un sot en Saintonge, même si Balusson est proche de Badorit vu ci-dessus.

 

Baudichet (les Champs du Chemin de)


Section cadastrale AN.

Autrefois appelé Bois Guichet, probablement du nom du propriétaire de ce bois. Cette mention figure sous cette dernière orthographe sur le rôle d'impositions de 1766.

 

Belin (le Pied)


Section cadastrale ZP.

Réinterprétation erronée de pied pour pé, puy, hauteur.

En ancien français, le belin est un bélier. 

  

Bellevue (le Fief de)


Section cadastrale ZL.

Fief peut avoir le sens féodal ou celui de vigne, comme en Vendée.

Au XIXe siècle, l'orthographe est Belle Vue. Les Bellevue font partie des nouveaux toponymes révélateur d'une certaine aisance dans le monde agricole. 

 

Bougouine (les Prés de la)


Section cadastrale OB.

Le poitevin féminise les patronymes pour les femmes. Les Prés de la Bougouine ont dû appartenir à une dame Bougouin, veuve ou sans alliance. 

 

 

 

 

 

 

 

1 - Voir la redevance du gâteau sue le Champ Bachelier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 


Canard(s) (les Champs des, le bief du)


Section cadastrale AH.

Outre l'oiseau palmipède, canard est aussi une appellation maraichine pour un canal. 

 

Carré (le Champ)


Section cadastrale ZC.

Une parcelle parfaitement carrée existe encore dans cette section. 

  

Carrefours (les)


Sections cadastrales ZE et OC.

Parcelles située à une intersection de routes à la Maison Rouge.

 

Carte (les Champs de la)


Section cadastrale OD.

La carte est un sous-multiple de l'arpent (environ 400 m².

 

Chaume (la)


Section cadastrale AH.

Du pré-indo-européen kalm, la chaume est un plateau rocheux..

 

 Chemin (les Champs du Grand)


Section cadastrale ZM.

 

 

Chevillon (la Plaine de)


Section cadastrale OE.

Du nom d'homme gaulois Cabilius ou latin Cavilla.

En poitevin, ùn chevellun est une cheville à l'extrémité d'une aiguille de charrette ou d'une perche de charrue. C'est aussi une poignée de faux.

 

Cimetière (les Champs du)


Section cadastrale AN.

 

 

Clos (le)


Section cadastrale AM.

Un clos signale des terres clôturées..

 

Cope-Remeil


Section cadastrale OF.

En poitevin, la remélle est le petit bois vert enlevé à la serpe qui constitue les éssarmellures. Sec, il servira à allumer la cheminée.

 

Côté (sur Bon Côté) (la Prairie de bon Côté)


Respectivement section cadastrale ZK et section OF.

Côté pour coteau (coutea en poitevin) et bon opposé à mauvais, mais qui peut aussi faire allusion à un affranchissement de droit féodal.

 

Coteau (le Bas du Coteau et le Haut du Coteau)


Section cadastrale ZH.

Un bas est un quartier dépourvu de ruisseau et dans lequel sont aménagés des abreuvoirs, mais ces terres là sont effectivement en bas et en haut d'un coteau.

 

Coulonneaux (les)


Section cadastrale OE.

Vient, comme Coulon, de colonia, terre sur laquelle est établi un colon. L'usage de ce terme s'est développé à la fin de l'Empire romain et perpétué durant tout le Moyen Âge pour aboutir à l'ancien français coulaine.

 

Couronneau (le)


Section cadastrale OE.

Du latin corona, petite éminence isolée en forme de couronne. 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 


Dames (le Champ des)


Section cadastrale OC.

 

 

  

 

 

  

 


Échalonges (les)


Section cadastrale OC 

Peut-être du bas-latin scalatus – clos de branches entrelacées disposées en échelons.

 

Échantilles (les) (la Prairie des)


Section cadastrale OF.

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Éfilades (les)


Section cadastrale ZE. 

Correspond, si on le rapproche du poitevin filàies, à de longues rangées de grands arbres.

 

Élie (la Chaume)


Section cadastrale AH.

Du pré-indo-européen kalm, la chaume est un plateau rocheux. Celle-ci a pu être exploitée par un prénommé Élie.

 

Espérance (les Champs de l')


Section cadastrale ZE.

L'appellation d'espérance est révélatrice du développement de la mise en culture à une époque récente.

 

Essabords (les)


Sections cadastrales ZB et ZO.

Le nom vient d'essart, lieu qui a été défriché.

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 


Fief (grand Fief) (Petit Fief)


Respectivement section cadastrale ZC et section ZD.

Fief peut avoir le sens féodal ou celui de vigne, comme en Vendée.

 

Fillon (le Pré)


Section cadastrale OC.

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Fontaine (les Champs de la )


Section cadastrale OC.

Le toponyme fontaine indique une source.

  

Fragnée (la)


Sections cadastrales OF et OC.

Nom poitevin (fragnàie) pour une frênaie. Le lieu a dû être planté de frênes.

 

Frelet (la Vallée)


Section cadastrale ZC.

Frelet peut être une forme avec métathèse de ferlet, lieu où abonde la férule (plante herbacée de la famille des ombellifères).
Comme patronyme, Frelet est une variation de l'ancien français frelaut – joyeux compagnon.

 

Fuyes (les Champs des)


Sections cadastrales AE et AH.

Une fuye – ou fuie – est un colombier dont les boulins viennent jusqu'à terre. Elles abritaient les pigeons du seigneur.

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  


Garenne (les Prés de la)


Section cadastrale OC. 

Sous la féodalité, où le droit de chasse était un privilège, la garenne constituait une réserve de gibier.
C'est aujourd'hui une étendue boisée où les lapins vivent à l'état sauvage.

 

Gonds (les Marais)


Sections cadastrales AK, AL, AO, AP et OD.

Du bas-grec kondu – vase à boire – de l'ancien français gandola – rigole, ganne : dépression, gondole – abaissement du sol en forme de bateau.
L'occitan gondo désigne lui-aussi une rigole.

  

Gorze (la Prairie de)


Section cadastrale OE.

Du gaulois gortia – haie vive, broussailles – mais peut aussi désigner une châtaigneraie.
Une gorse est une orée, ou une haie autour d'un champ.

 

Grippe (la)


Section cadastrale OC.

Une grippe peut désigner un sentier raide et court comme un sable argileux, caillouteux et compact.

 

Guichouses (les)


Section cadastrale OB.

Guiche, guichet, peuvent avoir un sens primitif de recoin.
En poitevin, l'adjectif ghichous signifie douillet, sensible, chatouilleux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  


Jacquillon (la Pointe à)


Section cadastrale ZH.

Une pointe est une parcelle formant un angle aigu.
Un propriétaire a dû s'appeler Jacquillon (Jhaquillou est également un diminutif poitevin du prénom Jacques).

 

Jordrioux (le Pré)


Section cadastrale OC.

Probablement du nom d'un propriétaire du pré.

 

Jumaux (le Marais de)


Section cadastrale OC.

Le terme peut désigner deux éminence voisines (en l'occurrence le Tertre et Peigland – en toute relativité dans le paysage maraichin).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  


Lessert (la Prise de)


Section cadastrale OE. 

Une prise est un terrain pris aux marais pour le cultiver.
Lessert est une probable agglutination de l'essart – lieu défriché (l'orthographe sur la carte Cassini, au XVIIe siècle, est Lessart).

 

Loge (les Champs du Pré de la)


Section cadastrale OE.

Avant de désigner un hangar, la loge était un abri rudimentaire couvert de brande pour abriter charrettes, charrue, herse, rouleau...

  

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  


Madame (les Champs de la Maison Madame)


Section cadastrale OD. 

Maison, de manere – demeurer.

 

Maison (les Champs derrière la Maison)


Section cadastrale ZE.

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Maison Neuve (le Grand Champ de)


Section cadastrale ZE.

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Malacquis (le Champ de)


Section cadastrale AD.

Mal a souvent le sens de mauvais. Il est possible que ce site ait fait l'objet d'une transaction malhonnête, mais il est plus probable que ce nom désigne un mal – coteau peu fertile et pierreux – des flancs duquel on a fait un pâturage – peut-être exempt jadis de redevance, puisqu'acquit a pris un temps le sens de lieu bénéficiant d'une franchise après avoir été conquis.

 

Marais (le Petit)


Section cadastrale OD.

.

 

Martin (la Croix)


Section cadastrale AA.

Peut-être la présence d'une croix dédiée à  saint Martin.

  

Marzelle (les Prés de la)


Section cadastrale OC.

Le poitevin marzéle désigne une margelle de puits.
En Charente-Maritime proche, il s'agit aussi de flaques restant après les pluies.

 

Méla (les Champs)


Section cadastrale OD.

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Met (le Champ)


Section cadastrale OD.

En Poitou, les Met, Més, Més, Mée, Mez ou Mai sont issus du bas-latin mansus – droit du paysan à demeurer près de la terre qui lui a été concédée.

 

Miroir (les Champs du)


Section cadastrale OC.

Un miroir est un endroit d'où l'on regarde, une tour de guet.

  

Moireau (les Champs de Champ Moireau) (le Grand Champ Moireau) (le Petit Champ Moireau) (la Plaine de Champ Moireau)


Sections cadastrales ZH et ZC.

Appelé aussi Champ Moreau. Peut-être le champ à Moireau (ou Moreau), mais pourrait être l'emplacement d'un camp établi par les Sarrasins – ou Maures, « champ aux Maures » (voir à ce sujet l'article sur la bataille de Champmoireau).

 

Mouille-Sol


Section cadastrale OF.

La mouille est un endroit humide, une portion marécageuse d'un pré ou d'un champ.
La sole est une terre qu'on assole.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  


Niquet (les Champs)


Section cadastrale AD. 

 

Noires (les terres)


Section cadastrale ZP.

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Noue (la)


Section cadastrale OF.

Du gaulois nauda, avec le sens de prairie humide, marécage.

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  


Papillon (la Croix)


Sections cadastrales OD et ZK. 

Les croix de pierre n'avaient pas seulement une fonction cultuelle, elle servaient aussi de repère à des cerrefours.

 

Pâtissier (le Fief)


Section cadastrale ZD.

En poitevin, la patisse est le raygrass ou le vulpin, plante herbacée cultivée comme fourrage.

  

Planches (les)


Section cadastrale OD.

Une planche est un terrain plat, une étendue de terre allongée, une largeur ensemencée d'une volée. Dans le Marais, c'est une bande de terre comprise entre dérayures.
C'est aussi un ponceau de bois rudimentaire, une passerelle.

 

Prés (les Grands) (les Petits)


Respectivement section cadastrale OB et section OD.

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Princesse (le Marais de la)


Section cadastrale OE.

Cette princesse était Ygoline de Baschi du Cayla, épouse du prince de Beauveau-Craon, qui, à la Restauration, obtint par arrêt de la Cour de Poitiers un tiers des marais provenant de l'héritage du comte de Lusignan. À la Révolution, ces marais étaient devenus de fait propriété des communes de Benet et de Lesson.

  

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  


Religieuses (les)


 Section cadastrale ZE

 

 Renard (les Champs)


Section cadastrale ZF.

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Renaud (les Champs)


Sections cadastrales ZI et OF.

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Réveillon (Buisson)


Section cadastrale ZK.

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Robert (le Pré)


Section cadastrale OC.

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Ronds (les Champs)


Section cadastrale AM.

Le mot peut désigner un carrefour.

        

Rouchis (les)


Section cadastrale OD.

Un rouchis est une roselière, un lieu plein de roseaux.
Selon les lieux, le poitevin rouche désigne le carex, la laiche, le grand roseau des marais, l'iris à fleur jaune, le gros jonc.

  

Rouzeau (Pied Rouzeau)


Section cadastrale AB.

Réinterprétation erronée de pied pour pé, puy, hauteur.
Rouzeau peut venir du latin russus – roux, rouge – d'après la couleur du terrain.

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  


Sablière (les Champs de la)


Section cadastrale AE.

Marque la présence de sable.

 

Sanguinière (la)


Section cadastrale AF.

Lieu où pousse le cornouiller sanguin.

  

Sie (les Champs de la)


Section cadastrale OD.

Une scie, ou sille, pouvait indiquer une clairière.

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  


Terrochons (les)


 Section cadastrale OE.

En Saintonge, un terot et un terrier désignent un tertre, un monticule, une butte.

 

Tertre (le)


Section cadastrale OC.

Éminence, motte. .

  

Tonnelles (le Champ des)


Section cadastrale OD.

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Vache (les Champs de la)


 Section cadastrale ZE.

L'ensemble des vaches d'une exploitation constitue une vacherie. Nom donné également à l'étable.

 

Vallées (les)


Section cadastrale ZK.

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Vauron (les Champs de)


Sections cadastrales ZD et ZL.

Du latin aer – air – par vaura – souffle, vent – variante aùro. Vauron serait un lieu venté (en poitevin, le vau est le vent).
Du bas-latin vauria, ce peut aussi être un champ en friche.

  

Vergnées (les)


 Section cadastrale OD.

De vergne, une vergnée est un lieu planté d'aulnes.

 

Versennes (les Grandes)


Section cadastrale OE.

Une versaine désigne un terrain en longueur, que l'on peut labourer sans revenir sur ses pas. Elle peut aussi désigner un versant ou une mesure de surface agraire.
En poitevin, la vrsàene est un sillon dans sa longueur.
Dans le Marais, c'est aussi un groupe de parcelles de terre contigües qui forment une zone uniforme de culture et un versant en limite de plaine et marais.

  

Villefollet (la Garenne de)


Section cadastrale OF.

Sous la féodalité, où le droit de chasse était un privilège, la garenne constituait une réserve de gibier.
C'est aujourd'hui une étendue boisée où les lapins vivent à l'état sauvage.
En latin, la villa foliata est un domaine entouré de feuillages.

  

Vreneuse


Section cadastrale ZR.

Nom provenant peut-être du vergne, lieu où poussent les aulnes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  


Les lieudits  


 

  

Champ du Met

.En toponymie, le terme de champ désigne des terrains cultivés, par opposition aux terres incultes. En Poitou, les Met, Més, Mée, Mez ou Mai sont issus du bas-latin mansus, droit du paysan à demeurer près de la terre qui lui a été concédée.

Château Gaillard

Maison et verger situés où se trouvent actuellement le restaurant « Le Marais social club » et les maisons attenantes.

Coin Sottet

Partie du bourg où se trouvait au Moyen Âge la prison de Coulon, appelée aussi « La maison prisonnière ».

Cette maison s’élevait rue du Port-aux-Moules.

Courpenté

Peut-être une métairie sur une pente, sur un terrain pentu.

Dans les pays d’oïl, une cour était un herbage clos planté de fruitiers. On disait aussi « cour plantée ».

Citée dès 1766 (au rôle d’impositions), mais son origine peut être plus vieille encore. 

 Croix Boutet

Au XIIIe siècle, une seule maison existait en ce lieu appelée « Croix Boulet » car se trouvant à la croisée des chemins (croix) à Touvéràu 1 (Touvaireau). Ce nom n’apparait qu’en 1777. La métairie de la Croix Boutet est à notre époque comprise dans le hameau de Touvaireau. 

Croix Martin

S’agit-il d’une croisée de chemins avec comme propriétaire le dénommé Martin ? 

 Glande

Pays des glands, lieu où il y a des chênes.

En ancien français, une « glandée » était un lieu où l'on menait les porcs pour les nourrir.

Un prieuré existait autrefois à Glande, vendu comme bien national à la Révolution. 

Grand Coin

Il est parlé dès 1672 du site du Grand Coin par François d’Estissac, seigneur de Benet. 

Dans certaines régions, le nom de coin est pris par métonymie dans le sens de terrain où poussent des cognassiers.

Grange (la)

Du latin granica, pièce où l'on conserve le grain, et par extension, ferme. Les « granges » pouvaient dépendre d'abbaye, prieurés ou églises. C'est là qu'étaient entassés les produits de la dime.
La Grange est l’une des plus anciennes métairies de Coulon, propriété des feuillant de Poitiers.

Elle fut vendue comme bien national le 5 mars 1791 pour 75 100 livres (somme énorme).

Racape, président comme doyen d’âge de l’assemblée des électeurs des Deux-Sèvres, réunis pour procéder à la formation du tribunal révolutionnaire du département, fut l’acquéreur de la Grange.

 Lessert

De l’Essert, par agglutination, et du latin exsartum, c’est à dire essart, lieu nouvellement essarté, défriché. 

 Malaquise

Maison appartenant au prieuré de Font-Blanche vendue comme bien national le 14 mars 1791.

Fut-elle « mal acquise » ? On ne sait.

 Malécot

« Mauvais écot », le mot écot voulant dire tronc d’arbre imparfaitement élagué. 

Ou du francique skot, bosquet associé à l'adjectif mauvais.

Mantais 

 

Ou « Manté », de menta, la menthe.

Métairie appartenant à l’ordre de Malte, commanderie de Cenan.

Vendue en 1793 comme bien national pour la somme de 85 100 livres.

Un moulin à vent existait, vendu aussi pour 881 livres.

Maurepas

 

Dès le XIIe siècle, Maurepas est cité comme appartenant à Hugues VIII de Lusignan et Thibaud Chabot II seigneur de Vouvent (ou Vouvant).

La métairie ne fut construite qu’au XVIIe siècle (aveu de Pierre de Belleville en 1674).

Le château actuel a été construit en 1901 par M. Chatelet, marchand de bois.

La dénomination de Maurepas viendrait de l’expression « mauvais pas », comme Malpasset – mauvais passage pour la traversée de la Sèvre.

Plus haut, existait au « Préfeuillant » (pré appartenant aux feuillants de Poitiers) un ancien gué romain disparu lors du creusement du lit du fleuve dans les année 1950 - 1960. En période de basses eaux, il est possible d’apercevoir encore des pierres plates sur le bord de la rivière.

Mazureau (le)

Le seul renseignement possédé est que ce lieudit, non inscrit sur le rôle d’impositions de 1766, le fut sur celui de 1789. 

Charles-Claude Lalanne, dans son Glossaire du patois poitevin (1867) précise : « Mazuraud » : masure, vieille maison, maison avec appentis (heureusement ce n’est plus le cas actuellement).

Niquière

ou Niguière

 ?

Nouzières

Au XVIIe siècle existait une chapelle desservie par le curé de Coulon..

La métairie fut vendue en 1791.

Nom issu du poitevin nousellére, lieu planté de noisetiers.

Ouillette

En poitevin, l'oulléte 2 est un entonnoir, mais aussi un creux formé par un tourbillon d'eau. Par extension, le mot peut aussi qualifier toute extrémité évasée, en forme de pavillon.  

Pas Fagnoux (le)

Le poitevin pa désigne un passage dans une haie vive, le plus souvent d'origine animale. Fagnous signifie boueux, couvert de boue. Un pa fagnous est donc un passage boueux. 

Peigland 

Vient de deux mots latins podium et glans. Le puy de Gland est lieu élevé (puy et localement pé) qui était couvert de chênes.

Les métairies étaient la propriété de l’abbaye des Châtelliers, les plus importantes de Coulon (4500 livres de revenu). Elles furent adjugées comme bien national le 4 aout 1791 pour 100 000 livres. 

Perrine (la)

Écrit aussi « La Pairine » - « Les gareines de la Pairinne, le long du marais de Jumeau » (citation).

Ce nom pourrait provenir du prénom Perrine. Il peut aussi être tiré du latin petra et du poitevin pàere - la pierre est très présente dans la toponymie du Poitou.

Autrefois cette terre faisait partie de la châtellenie de Magné bien que située sur Coulon. 

Petit Bois 

Origine moderne.

Autrefois il s’agissait d’une simple borderie dont le propriétaire était Quantin Desprez d’Ambreuil.

Ses filles la vendirent en 1805 à Jacques Rodier, cultivateur.

Planche (la)

Métairie inconnue sur le rôle d’impositions de 1766, mais figurant sur celui de 1789.

L’origine de son nom n’est pas connue ici. La planche pouvait désigner autrefois une passerelle de bois 3 comme une largeur ensemencée d'une volée.

Dans le marais, une planche est une bande de terre labourée comprise entre deux dérayures.

Port du Brouillac

Village qui s’élevait autrefois au Champ du Bois en face du Port Brouillac.

Détruit au cours de la bataille menée par Ramnulf, comte de Poitiers et le comte d’Herbauges contre les Normands dont ils furent vainqueur le 4 octobre 853. 

Le site figure dans les anciens textes sous les noms de Brilliacum et Brulliacum. 

Le nom associe à  Breuil la terminaison acos, très utilisée pendant la période gallo-romaine. Le gaulois brogilum désigne un petit bois entouré d'un mur ou d'une haie.

Précolette

Pré Colet au XVIIIe siècle, devenu Précolette par prononciation de la consonne finale. Le pré à Colet ?

Repentie (la)

Pour sa plus grande partie sur la commune de Magné (32 des 36 hectares qu'elle occupe), l'ile de la Repentie doit son nom aux repris de justice venus y faire repentance en participant aux travaux d'aménagement du Marais poitevin et dont certains, demeurés sur les lieux après affranchissement, se sont vu attribuer des terrées dans le marais de Magné, entre la Vieille Sèvre et les conches de la Trigale, des Aubiers, du Port-Philibert et de la Repentie. 

Roche Neuve  

Cette métairie figure au rôle de 1766 comme appartenant à François Ribreau, laboureur à 2 charrues (critère pour l’établissement de la « taille »). Il payait 47 livres.

Son propriétaire était Poudret de Sepvret, avocat. (Sepvret est la commune où la Sèvre Niortaise prend sa source)

Sainte-Catherine

 

Métairie appartenant autrefois aux religieux de Saint-Jean-d'Angély.

Il existait aussi un couvent de femmes dont il reste encore des ruines.

 Vendu le tout comme bien national le 24 janvier 1791 pour 41 316 livres.

Sainte-Maigrine

Il existait un prieuré et une chapelle appartenant aux augustins de Nieul.

Cette demeure a subsisté jusqu’au XIXe siècle. 

La métairie du même nom fut vendue à la Révolution, le 4 avril 1791, le tout pour 85 000 livres. 

Sanguinière (la)

Nom assez commun qui désigne des terres où croissait le cornouiller sanguin. 

Tapis Vert

 ?

Thorigné

Du mot latin Toriniacius qui signifie la maison des Torinius, des Taurinius, famille gallo-romaine qui tirait elle-même son nom d’un homme appelé Taurinus.

La racine pré-indo-européenne tor désigne également une éminence, une hauteur.

Touvaireau

Lieudit connu localement sous son nom poitevin de Touvéràu (voir plus haut la Croix Boutet).

Du latin totum veractum, terre laissée en jachère.

Touverat n’apparait qu’en 1777.

Les maisons sont de date encore plus récente.

Vauron 

Vieille métairie mentionnée en 1766 (?).  

Le nom est peut-être construit sur le poitevin vau, vent.

Vérines

 

Du latin veter, Lieu planté de buissons. 

Jean de Verines, mentionné en 1260, devait son nom à la terre dont il était propriétaire. Ce qui nous prouve l’ancienneté de Vérines en Coulon. 

Verruyes

Du latin verruca, qui avait pris le sens de « hauteur ».
Nom d’un fief et d’une maison noble très anciens. 

Les propriétaires ne l’habitaient plus en 1393.

Villefolet

Villa Foliata, domaine entouré de feuillage.

Vrison

 

Ruisseau ayant été l’objet d’une polémique entre Benet et Coulon pour la limite des deux communes (1798).