Les cabanes de vigne, un trésor à protéger 

La Nouvelle République 

19 septembre 2012


 

 

Quatre ou cinq générations de vignerons se sont abrités sous ces remarquables édifices.

 

Révéler des informations sur le petit patrimoine coulonnais tel était le sujet de la journée des 15 et 16 septembre. L'ensemble des biens communaux ou particuliers est aujourd'hui dans certains cas en proie à la désaffection ou tout simplement à l'abandon. Désintérêt, contraintes, lassitude de choses ou d'éléments voués à l'abandon. C'est le cas pour la commune de Coulon des quelques cabanes de vigne restantes ; une bonne dizaine qui méritent beaucoup d'égards de la part de leurs propriétaires.

 

Un travail de Louis Breillat, historien local, révèle les origines viticoles de la partie septentrionale de la commune de Coulon. Après la Guerre de 1914-1918, la plupart des cultivateurs de la plaine eurent l'idée de planter une vigne. Parallèlement, les habitants du Marais (les cabanàes) achetèrent des petits champs pour planter eux aussi une vigne. Souvent, ces nouveaux vignerons, habitant loin de leur vigne, eurent l'idée de construire des cabanes en bois ou en pierre au bout de leurs rangs de vigne. Un intérêt aux avantages multiples, se mettre à l'abri du froid, de la pluie, mettre le cheval dans une stalle à l'intérieur et permettre aux hommes de se sustenter en période de mauvais temps.

Une dizaine de jolis édifices subsistent sur les deux principaux fiefs viticoles que sont Touvaireau et Vauron. Des cabanes en pierre sèche à la belle architecture qui mériteraient des soins tout particulier. Bien sûr, celles construites en bois n'ont pas résisté aux affres du temps. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, une bonne quarantaine d'abris semblables étaient encore présents.

 

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