Maison noble de la Planche, paroisse de Coulon 

Famille de Villiers de la Porte-Bouton          🔍

Jean-Louis Gibaud


Entre la rue Sainte-Catherine et la rue du Vrizon, la rue de la Croix-Martin sépare les communes de Coulon et de Benet. Vers le milieu, sur le territoire de Coulon, commence la rue du Tapis-Vert. Des flèches indiquent la direction du Mazureau, la Noue, la Planche. Cette rue, dénommée précédemment Rue-Basse, était jadis le début de l’ancien chemin qui menait de Benet au Grand Marais commun de Benet.

  

La Planche, écrit Jean-Loïc Le Quellec dans son Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée « est encore compris en Poitou dans le sens de passerelle sur un fossé ». Il ajoute dans les traditions locales que « la prière populaire dite de la Varvadieu mentionne ce mot avec cette signification, dans un passage qui évoque le petit pont permettant de franchir la Rivère de feù (Rivière de feu) au-delà de laquelle se trouve le Paradis. Il faut alors passer su ine petite pllanche qu'ét ni mae ni méndre que trois pllàus de fame ensenblle. 1

 

La maison noble de La Planche, dont la construction remonterait au XVe siècle, relevait de la seigneurie du Pairé en Benet.

 

Le plan du cadastre de 1833 nous montre une grande bâtisse flanquée d’une tourelle mentionnée dans l’état des lieux de 1759, un bâtiment carré et des annexes. Au cours du  XIXe siècle, de nouveaux bâtiments remplaceront une partie de l’ancienne maison noble. Subsiste aujourd’hui la demeure. C’est une imposante maison avec une façade blanche et des fenêtres à petits carreaux. Dans la salle commune, une grande cheminée d’origine est surmontée d’un écu dont les armoiries furent effacées. Par une porte on accède à un escalier en vis à côté duquel une porte murée donnait autrefois sur la cour, étant probablement une des portes d’entrée de la maison. Celle-ci est maintenant à l’intérieur du bâtiment construit au XIXe siècle. Le linteau et l’encadrement en sont sculptés.

  

En 1593, Théodore Berruyer, sieur de Lussay (Cherveux) et de la Planche, épousa Marie Dabillon, fille d'André Dabillon, écuyer, seigneur de Pacouinay La Roche, Limbaudière, maire de Niort en 1583. Puis c’est probablement vers 1660 que la maison noble de La Planche passa à la famille de Villiers, seigneur de la Porte-Bouton, du nom d’une maison noble de Villiers-en-Plaine 2

 

Des branches de cette famille fournirent à partir de 1501 plusieurs maires à la ville de niort (huit). Le premier, Estienne de Villiers, écuyer seigneur de Lesson et de Prinçay, fut élu maire en 1501 et en 1511, puis en 1526. Le dernier, Pierre de Villiers, seigneur de Chantemerle, fut élu maire en 1630. L’élection du maire de Niort avait lieu chaque année le dernier dimanche du mois de mai, et l’installation du nouveau maire se faisait le 11 juin, jour de la Saint-Barnabée. Pendant la cérémonie, la cloche de l’hôtel de ville annonçait à tous les habitants la prise de fonction du nouveau maire.

 

Les armoiries de la famille de Villiers portaient « d’azur à trois besants d’or, posés deux et un, à la coquille d’argent en abyme ».

   

Dans Les Familles du Poitou, Henri Beauchet-Filleau cite que Louis de Villiers, escuyer seigneur de la Porte-bouton et du Buisson épousa le 11 avril 1620 Florence Jouslard. Ils eurent entre autres enfants :

- Louis de Villiers, écuyer seigneur de la Porte-Bouton qui épousa le 9 janvier 1658 Marie Renée Giraudeau. Ces derniers demeurèrent à la Planche. 

- Les archives historiques du Poitou mentionnent Pierre de Villiers, écuyer seigneur de la Porte-Bouton, fils de Louis et de Florence Jouslard qui épousa le 10 juin 1684 demoiselle Éléonore Constance de Gallais, lesquels demeurèrent dans la maison noble de la Porte-bouton à Villiers-en-Plaine.

  

Tous les membres de cette famille furent maintenus comme nobles et écuyers par une ordonnance de M. de Maupéou, intendant du Poitou du 25 Juillet 1699, et par une ordonnance de M. de Latour du 24 aout 1717.

 

Les registres paroissiaux de Coulon mentionnent le 7 janvier 1669 comme témoins au mariage de Jean Tristant et de Suzanne Blancheteau Louis de Villiers et dame Marie Renée de Villiers (pour la petite histoire, notons que Jean Tristant sieur des Retaillères, marchand et dame Suzanne Blancheteau demeurèrent dans ce qui est aujourd’hui la partie du bord de l’eau de la Maison des Marais mouillés).

  

Louis de Villiers et son épouse Marie Renée Giraudeau eurent plusieurs enfants : 

-  Marie Renée née le …. 

-  Magdeleine née en 1676 

-  Louis Félix né en 1679

  

Le 21 janvier 1681, à Coulon, demoiselle Marie Renée De Villiers, fille de Louis De Villiers, décédé, et de Marie Renée Giraudeau, épousa Jacques de Liniers, escuyer seigneur de Château Gaillard. D’après Henri Beauchet-Filleau, la future eut en dot 4000 livres, devait être nourrie dans la maison de sa mère (la Planche) avec son mari, un valet et un cheval. Ils eurent plusieurs enfants dont : 

- Louis de Liniers, baptisé à Coulon le 28 Juin 1685, avec pour parrain Louis Dellezay, escuyer seigneur du Vanneau et pour marraine dame Éléonore Constance de Galais. Demeurant à la Planche avec ses parents, il épousa par contrat du 16 décembre 1710 Renée Martin, fille d’Audet Martin, seigneur de Saint-Sauveur et de la Rivière, demeurant au Vanneau. Il eut 600 livres de rente annuelle et un cheval harnaché. Il devint seigneur de Saint-Pompain et du Coudreau. Leur fils, Louis, baptisé au Vanneau le 21 juillet 1714, devint seigneur du Vanneau. Audet Martin, nommé plus haut, était le frère de Jean Martin, seigneur de Thorigné, paroisse de Coulon.

 

Louis de Liniers et son épouse Marie Renée De Villiers, demeuraient toujours en la maison noble de La Planche comme le précise un contrat du 7 aout 1719 passé par devant Me Bion, notaire royal à Niort, lequel stipule « scavoir est que les dits sieurs et dame de Liniers […] ont vendu cédé […] au dit Sr Arnauldet et aux siens la renthe généralle […] de soixante livres payable par chascun an, chascun jour et feste de St Laurent. »

 

La maison noble était occupée par les deux sœurs, Marie-Renée avec son mari Louis de Liniers et Magdeleine Marie. Dès 1716, leur frère Louis Félix de Villiers et son épouse iront habiter dans la maison du Petit-Bois.

 

Le 28 octobre 1716, dans l’église de Coulon eu lieu le mariage de Magdeleine Marie de Villiers avec messire Georges Depons escuyer, seigneur de Fournol, en présence de dame Marie Giraudeau. Le 26 février 1723, dame Renée Marie Giraudeau, veuve de Louis Giraudeau décéda à la Planche et fut inhumée dans l’église de Coulon (plusieurs membres de cette famille seront enterrés dans l’église de Coulon). 

 

Le 12 décembre 1723 a été inhumé de Georges Depons, escuyer seigneur de Fournol, époux de Magdeleine Marie décédé à La Planche à l’âge de 45 ans.

 

Entre temps, la maison noble de La Planche était devenue la propriété à part entière de Magdeleine Marie de Villiers, car un contrat de vente du 7 juillet 1714, reçu par Lafiton notaire royal à Niort stipule :

 

 « Dame Magdeleine Marie de Villiers, veuve de déffunt messire Georges DEPONS escuyer seigneur de Fournol est en sa maison de la Planche, paroisse de Coulon, laquelle […] a vendu, cédé, déllaissé […] à Thomas Cortial escuyer garde du roy, compagnie de Villeroy […] demeurant […] en cette ville de Niort […] c’est à savoir la ditte maison de la Planche et mestayrie en despendant scituée au lieu dit de la Planche […] consistant en maisons, bâtiments grange, escurie, toits, cour, jardin, coulombier, prés, bois, garenne, terres arrables et non arables […] ainsi que le tout se consiste et comporte qu’il appartient à la ditte dame Devilliers, et qu’il luy est eschu par le contrat de partage passé entre elle et ses cohéritiers le vingt six octobre mil sept cent quatorze, reçu par Bastard et Bourdeau, notaires à Benet, tenant laditte maison et mestayrie de la Planche de la seigneurie du Petit Pairé en Benet à un boisseau de froment et un deniers de cens d’une part, un autre boisseau de froment d’un autre article, un denier d’un autre article, six deniers à cause de la Guerenne le tout de cens et rente noble portant fiefs et juridiction payable annuellement […] plus doivent plusieurs autres cens et rentes, dixmes terrages à autres seigneuries…plus doivent la tierce partie de la rente constituée […] deüe aux révérendes dames religieuses ursulines de cette ville […] plus la tierce partie de celle de vingt deux livres deüe annuellement […] à l’hospital général de cette ville […] La présente vente est faite pour et moyennement la somme de douze mil livres laquelle somme de douze mil livres ledit sieur acquéreur a présentement à la vue de nous notaires baillé et payé comptant en louis d’or d’argent. »

  

Dix jours plus tard, le 18 juillet 1724, un contrat de mariage est signé par devant Lafiton, notaire royal à Niort, entre messire Thomas Cortial, escuyer, et dame Magdeleine Marie Devilliers, vve de Georges Depons, fille de feu messire Louis de Villiers, escuyer, seigneur de la Porte-Bouton, et feue dame René Marie Giraudeau.

 

Le mariage sera célébré dans l’église de Coulon, le 11 aout.

 

Le 3 décembre 1724, « messire Thomas Cortial, escuyer […] et dame Magdeleine de Villiers son épouse (icelle dame de Villiers auparavant veuve de messire Georges Depons, escuyer seigneur de Fournol) non commune en bien […] soubg son authorité demeurant à la Planche paroisse de Coullon laquelle dame de Villiers soubg lothorité du sieur Cortial son mary a par ces présentes vendu, cédé délaissé [ ] à messire Quentin Desprez, escuyer, sieur de la fosse, demeurant audit lieu de la Fosse paroisse d’Ardin, présent […] scavoir est le fond de propriété de la rente foncière annuelle perpétuelle […] de quatre-vingt seize boisseaux de bled […] scavoir vingt sept de froment, vingt sept de baillarge et quarante deux d’avoine […] deüe en chascune feste de St Michel par Olliniers Garnier escuyer sieur de Fontanon […] sur et pour raison de la moitié du fief de la vigne despendant de leur maison de la Tiffardière. »

  

Le 27 janvier 1726, Thomas Cortial, escuyer demeurant en la maison de la Planche, donne à titre de ferme à Jacques Croizain et Marie Sure sa femme, demeurant sur la paroisse de Saint-Symphorien « scavoir laditte maison dudit lieu de la Planche, avec la mestayrie en despendant […] consistant en plusieurs bâtiments, fuyes ou coulombier, jardin, cour, coursoire […] la présent ferme est faite pour […] sept années pour et moyennant la somme de quatre cent cinquante livres et douze livres de laine en poupée […] scavoir cent trene six livres en chascune feste de St Michel laquelle somme de cent trente six livres ledit sieur bailleur dellegue dès à présent de payer à son acquit aux dits preneurs savoir soixante quinze livres à la dame Chastelier qu’il lui doit de rente sur lesdits lieux, trente cinq livres aux dames religieuses ursulines de cette ville, sept livres à l’hospital de cette ville, sept livres à messire René Chauvegrain, conseiller en ce siège, et douze livres au sieur Rodier […] et le solde dudit montant de trois cent quatorze livres lesdits preneurs les payeront audit sieur bailleur par moitié à deux termes esgaux chascuns de cent cinquante sept livres en feste de Sainte Agathe et Saint Jean en may. »

 

Passé estude de Lafiton à Niort.

 

Cet acte marque la fin de la présence de la famille de Villiers à la Planche. Quant à Louis Félix de Villiers, en 1716, il avait quitté la Planche pour aller habiter avec son épouse Élisabeth Chandelier dans la maison du Petit-Bois. En effet, par un contrat passé devant les notaires de Benet le 9 novembre 1716 :

 

« Maitre Jean Bourdeau le jeune notaire et procureur demeurant à Bennet d’une part, et Louis Félix De Villiers escuyer et dame Élisabeth Chandellier son épouse demeurant à la Planche paroisse de Coullon d’autre part, auxquels dits sieurs et dame de Villiers ledit Bourdeau a ce jourd’huit loué affermé […] pour le temps et espace de sept années […] scavoir la maison, grange, toits, estables, ayres, quaireux […] prés bois appartenances et despendances vulgairement appelé les Petits-Bois, situés en la paroisse de Coullon […] moyennant le prix et somme de cent seize livres […] de donner au dit bailleur par chascun an deux douzannes de plansons qu’il choisira pour planter audit lieu des Petits-Bois et on ce donneront une douzaine de galle ou galleron pour dresser des treuilles comme aussi seront obligés de garder audit sieur Bourdeau un cheval ou cavalle grandon le temps quelles von aux champs qui sera nouries entretenues comme les leurs […]. » 

Bastard, notaire à Benet.

 

Louis Félix de Villiers décède au Petit-Bois à l’âge de 45 ans. Il sera inhumé le 17 mars 1721. Devenue propriétaire, sa veuve demeure au Petit-Bois. Le 9 juillet 1728 est baptisé un enfant prénommé Jean, fils de dame Élizabeth Chandellier, veuve de Louis Félix de Villiers, lequel enfant, écrit le curé, « nous a été présenté par Philippe Métayer, métayer et fermier de la dicte Chandellier qui a tenu ledit Jean sur les fonds de baptême et nous a représenté et assuré de la part de la dicte dame que le petit enfant estois fils de messire Jean Bidault sieur de la Chauffetière avec lequel la dicte dame estois proise au mariage par contrat passé par Bourdeau notaire à Benet ».

 

Le mariage ne fut pas célébré car le 12 mars 1742 est inhumée dame Elizabeth Chandellier, 48 ans, dite veuve du sieur de Villiers de la Porte-Bouton.

  

Le 4 may 1744, pardevant Me Baudin, notaire royal à Niort, vente par le sieur Jean Mouchard, marchand, et son épouse demoiselle Catherine de Villiers, de la Maison du Petit-Bois,

« icelle fille héritière de desfunct Messire Louis Félix de Villiers et de dame Elizabeth Chandellier vivant conjoint ses père et mère demeurant au Petit-Bois […] et messire Quantin Desprez, escuyer seigneur dudit lieu d’Ambreuil et autres lieux demeurant en sa maison noble dudit lieu Dambreuil sis dicte paroisse de Coullon […] lequel dit sieur Mouchard et la dicte damoiselle de Villiers son épouse […] ont par ces présentes vollontairement, ceddé, dellaissé et transporté apperpétuité au seigneur de La Fosse […] c’est à scavoir une maison, grange, toit, estable, aire, quéreux […] prez, bois […] vulgurairement appelé le Petit-Bois situé dans la paroisse dudit Coullon, sans en rien réserver y compris un journal de terre situé au terrouer de Bois Gontier et n’est compris en ces présentes treize terrées situées au Petit-Bois quy ont esté retirés par les titulaires de la stipendie des Soulice […] sy en est néanmoins qu’il est deubz sur les maisons du Petit-Bois, trois boisseaux davoine et treize deniers de cens envers la seigneurie de Sainte Gemme et la rante foncière de cent vingt trois livres dix sols payable chasque feste de St Michel envers dame Suzanne Cochard vve du St Pierre Bourdeau. ».

 

Mais revenons à la maison de la Planche. En 1728, celle-ci est occupée par Nicollas Piquart et son épouse Marie Oissard, puis des métayers :

- 1726 : Jacques Croizan

- Vers 1743 :  Louis Gelot

- 1753 : Louis Chadeau 

- 1778 : Jean Coirier, laboureur, demeure à la maison noble de la Planche 

- 1789 : Jean Coyrier, le jeune laboureur

 

Puis, au début de la Révolution, vers 1791, Louis Morin, laboureur, sera juge de paix du canton de Magné et, avec sa femme Marie Largeau, ils deviendront propriétaires de la maison de la Planche. Louis Morin y décédera le 16 juin 1795 et sa femme le 5 septembre 1797. Ancêtres des familles Tristant, certains de leurs descendants demeurent toujours à la Planche.

   

Remerciement aux propriétaires des lieux, M et Mme Gelot et à M. Moreau, pour les renseignements fournis grâce à leur passion pour cette demeure qui fût jadis la Maison noble de La Planche.                                                                   

Maison noble de la Planche - propriété Gelot
Maison noble de la Planche - propriété Gelot

1 - « Sur une petite passerelle qui n'est ni plus large ni plus étroite que trois cheveux de femme réunis. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2 - On trouve aussi écrit Devilliers de la Porte-Bouton.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voir aussi

- L'arbre généalogique de la famille de Villiers de la Porte-Bouton       

 

 

 



Sources 

- Jean Loïc Le Quellec – Dictionnaires des noms de lieux de la Vendée – 1995 

-  Registres paroissiaux de Coulon dépouillés par M. jean Guitton 

-  Archives départementales des Deux-Sèvres – Minutes Baudin et Lafiton notaires royaux à Niort 

-  (H 245) Terrier de Sainte-Gemme 

-  Henri Filleau et Beauchat Filleau - Dictionnaires des familles nobles du Poitou 

-  Archives historiques du Poitou (T22) 

-  Alfred Bonneau – Armorial des maires de Niort 1866 

-  Mairie de Coulon : plan du cadastre de 1833 

Annexes : 

État des lieux de la métairie de la Planche en 1759, relevé par Guillaume Porchet


 

 

 

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