La maison de l'écu est située sur le halage, quai Louis-Tardy

C'est un haut lieu de la mémoire coulonnaise, issu d’une lignée de bourgeois de Marans qui, à la fin du Moyen âge, a fait ériger cette belle demeure au bord du fleuve.

Sa belle façade de la fin du Moyen-Age, nous rappelle la prospérité de l’ «après Guerre de Cent ans ». Sa grande fenêtre noble et les trous du pigeonnier seigneurial affirment aux yeux de tous l’importance, depuis des siècles, de cette maison. Son renouveau, en 1995, symbolise une véritable reconquête patrimoniale et paysagère du Marais Poitevin (Coulon info février 2005)

Cette solide bâtisse de pierre, bien différente des loges précaires de roseaux, avait de quoi en imposer aux bateliers qui commerçaient sur la Sèvre ou au passant qui traversait la rivière à cet endroit.

Une vaste « chambre haute » parée d’une belle fenêtre à meneaux et ornée de sculptures gothiques, sans doute réchauffée par une cheminée monumentale, était la pièce du maître ou de son régisseur. La fenêtre et le pigeonnier mural sont restés comme les témoignages de cette grandeur passée. 

Ancien logis des Vivonne Bouton, seigneur d’Oulmes de la Baugissière et de Coulon pour le Fief de Payré.

Louise de Payré, fille de Hugues de Payré, épouse vers 1450, Péan Bouton, seigneur de la Baugissière, leur fils Briand Bouton épouse le 16 aout 1484, Françoise Béchet. Un blason sur la façade du quai rappellant cette union, porte en première partie les roses des bouton, et en 2^e partie le lion des Béchet.

Jacqueline Bouton, dame de Coulon, épousa avant 1905, Jean de Vivonne, Seigneur d’Oulmes, elle rendit aveu le 13 août 1511 au seigneur de Benet pour le fief de Payré.

Renée de Vivonne, fille de Jacqueline épousa son cousin, Charles de Vivonne, Baron de la Chataigneraie, ceux-ci vendirent le fief de Payré à Pierre Pellot en 1567.

Aux XVII^e et XVIII^e l’immeuble devint la propriété de Richet, marchand du port de Niort. 

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