Épiceries, merceries, tissus à Coulon au XIXe siècle et au début du XXsiècle

 

 

1 – Route de Niort n° 9 (à l’emplacement de la pharmacie) 

 

Volailler, fromages, etc. 

Mme Bertrand.

Tournée dans le bourg avec une baladeuse. (Mme Bertrand est la tante de  Louis Tardy, mère de Charles et Alexandre Bertrand). 

Alexandre et sa femme Émilienne continueront ce commerce en allant vendre sur le marché de Niort.



2 – Rue du Four n° 43 (maison faisant le coin de la rue du Four et de la rue de la Douve) 

 

Épicerie

Mme Deborde-Chavasseau, dite la « Mère Laïde »,

Tournée dans le bourg avec une baladeuse. Une nuit, la baladeuse, rangée sous un appentis, lui est volée. 

Elle cesse avant 1914.



 3 – Rue du Four n° 27 (aujourd’hui un garage) 

 

Mercerie  

Simone Lucas,  entre les deux guerres.



4 – Rue du Four n° 20 

 

Épicerie, confection

Tenue par Clara Perceau. Son mari Alexandre Perceau exerce le métier de tailleur. Tournée en bateau. Ce sont les parents de Louis Perceau 1

Magasin repris par leur fille Alice Rimbault.

L’ancienne maison a été démolie et reconstruite par M. et Mme Pierre Mautret,  petits-enfants d’Alice.

 

1 - Voir page :  

Gens d'ici - Écrivains et poètes - Louis Perceau

 



5 – Rue du Four n° 15 

 

Épicerie, gaz 

M. et Mme René Foubert  - ouverte depuis la dernière guerre, tournée en fourgon. 



6 – Rue du Four n°14 

 

Épicerie, tissus, confection 

Léon Naud-Dazelle : le magasin était situé à l’emplacement de la cour du n° 14, 

Repris en 1908 par Alfred Babin et son épouse. Celui-ci achète la grande maison y attenant au n° 12. Il transfère la magasin dans le n° 14 avec une sortie dans la venelle du Château-Bas (dite « venelle de chez Jauloune »). 

Son fils Marius Babin prend la suite. On se souvient des grands comptoirs pour déployer les tissus afin de pouvoir les mesurer. Il fait également la chine.



7 – Quai Louis Tardy

 

Épicerie, buvette 

M. Manteau est cité en 1926. 

Puis reprise par M. et Mme Fernand Coigneaud. Fernand Coigneaud fait des tournées avec un fourgon. 

Un restaurant succède à M. Coigneaud.  

Aujourd’hui  se trouve l' hôtel Au Marais.



8 – Place de la Pêchoire n° 12 

 

Épicerie  

M. et Mme Michonneau.



9 – Rue de l’Église n° 13 

 

Mercerie
Tenue par Mlle Escalère  (décédée le 13 mai 1904),

M. Daniau, tailleur d’habit prend la suite.

Puis en 1907, épicerie, confection, tenue par Jacques et Élisa Aimon-Berton, avec une tournée par bateau,.

M. Aimon conduit le bateau avec sa fille Suzanne (carte postale à la Sotterie), tandis que sa sœur Adrienne fait également une tournée avec une voiture à cheval. Pendant ce temps Élisa Aimon tient le magasin.

Jacques Aimon et Élisa sont les parents de Mme Souchet, hôtelière et Café Français, rue de l’Église.

Puis le magasin sera tenu par les deux sœurs Adrienne et Suzanne jusqu’en 1946, date de la reprise du magasin par Lucette Morisseau-Jubien.

Vers 1956, la suite est prise par M. et Mme Girard. M. Girard effectue une tournée avec un fourgon pendant quelque temps. Il cesse en 1973. 

À cette date, s’installe la Crêperie des Huttiers tenue par Jacques et Rosane Morel-Morisseau. 



10– Rue de l’Église n° 11 

 

Épicerie, mercerie, tissus, confection,
Tenue par Mme Deborde née Rouillon. 

Puis après la guerre 14-18 par sa fille Flavie Deborde, épouse de Joseph Berthon. Elle cesse vers 1937.  



 

 

 

 

 

 

 

 

 

11 – Place de la Coutume (maison au coin de la place attenant à la boutique du Marais Poitevin) 

 

Épicerie, librairie 

M. Boyer-Ravard. Également entrepositaire de bière et limonade. Il cesse vers 1912 sauf le commerce de bière et limonade repris par le fils, Élie Boyer (grands parents de la famille Alfred). 



12 – Rue de l’Eglise n° 10 

 

Mme Clochard-Lorioux collecte les œufs, les volailles et le beurre dans les fermes du marais et de la plaine. Petite vente au détail sur les marchés de Niort et Coulon. Le reste est expédié aux halles centrales de Paris. Elle cesse vers 1900. 



 

13 – Rue des Hivers (au coin de la rue de l’Écu) 

 

Épicerie
Alexandrine Allely-Ruet
, dite « Ruète ».  

Citée en 1913 et en 1928. Tournée en bateau.



14 – Rue des Hivers n° 6 

 

Épicerie

Marie Ravard-Besly, dite « Marie Belite », 

Prend la suite de M. Chassat 1 rue de l’Autremont vers 1936, 

Puis s’installe rue des Hivers au n° 6.

 

1 - Épicerie Chassat, 18 rue de l’Autremont citée dans l'Annuaire des Deux-Sèvres de 1882



15 – Rue des Hivers (maison au coin de la rue des Hivers et de celle de l’Autremont)

 

Épicerie 

Mélina Allely, veuve, citée en 1936.  

Puis, quelques années après Mélina Allely devient la  bonne du curé Robert Dupont..



16 – Place de l’Église, n° 2 rue de l’Autremont 

 

Épicerie, graineterie, mercerie, journaux
Tenue par Morin-Lucas, puis veuve Morin. 

Succède vers 1928, leur fille Clotilde (décèdée en 1941), 

Magasin repris en 1943 par Anne Sabourin, veuve Trillaud ; son mari est décédé à la guerre. Elle épouse en secondes noces Léon Mainard, 

Leur fille Thérèse, née en 1949 reprend l’affaire en y ajoutant la vente de magazines et de nombreux services. 

Depuis 2008, Christophe Pignon a repris le magasin. 

 

À noter : du temps des Morin, le magasin était situé dans la partie faisant le coin de la rue du Couhé.



17 – Rue du Colombier n° 11  

 

Poissons et divers 

Landreau, dit « l’Empereur », et sa femme, Victorine Albert dite « Victorine l’Empereuse ».

Tournée dans le bourg avec une baladeuse. Ils cessent vers 1912.(grands-parents d'Yvonne Landreau et famille Bichon de la Planche).



18 – Place de l’Église n° 10 

 

Marchande de quatre saisons, beurre, etc. 

Angèle Béguier débute rue de l’Autremont, puis rue du Château-Bas n° 11.

Lui succède Mme Charriau, Puis Mme Boutet-Boulangeot

Magasin transféré dans un local touchant à la maison Ribreau. Vente de l’épicerie.  

Lui succède une supérette (Score – Mme Villeneuve).



19 – Rue du Colombier n° 25 

 

Marchand des quatre saisons   

M. Gagnepain.



20 – Place de l’Ancien-Champ-de-Foire, (aujourd’hui square d’Anié) 

 

Épicerie et journaux. Angelina Sacré est très connue des enfants pour les bonbons. 

En dernier, magasin dans la pièce qui lui sert de chambre et de cuisine. La table au milieu est garnie de boîtes de bonbons et de journaux.  

Mme Sacré est chargée de la pesée sur la bascule communale.



21 – Rue du Marais

 

La Coop ouvre vers 1934. 

Les premiers gérants sont M. et Mme Martin. Leur fille Huguette s’est mariée avec Jean Chabot de Coulon. Puis après la guerre ils prennent la Coop de Saint-Savinien (Charente-Maritime).

La Coop donnait des ristournes suivant la valeur des achats sous forme de timbres qu’il fallait coller en fin d’année sur des feuillets distribués à cet effet. Selon la somme, vous aviez droit à de la marchandise.