Maréchaux-ferrants


Maurice Jubien s'est installé 1919 au 6 place de la Pêchoire, en face de sa maison d’habitation. Il est décèdé le 17 octobre 1952.

Durant la Guerre de 14-18, Maurice Jubien, brigadier au 8e génie, a été cité à l’ordre de la division 1 : « Malgré de violents bombardements dans un terrain particulièrement difficile, a assuré le ravitaillement en matière téléphonique de l’équipe avancée.» 

1 - Croix de guerre. Extrait du Mémorial des Deux-Sèvres du 20 novembre 1918.



 

 

 

 

Gabriel Vincent épousa le 9 février 1929 Marie-Louise Coirier, fille de Joseph et sœur d’Auguste. Ils s’installèrent au 4 rue des Hivers. La forge avait sa sortie rue de l’Autremont. 

Gabriel Vincent décèda le 11 novembre 1948 au cours d’un bal à la salle des fêtes de Coulon. Après son décès, la maréchalerie fut reprise par André Coirier, son neveu, pour quelques années. En effet, en 1953, André Coirier quitta la maréchalerie de Coulon pour la région parisienne où il installa un atelier de maréchalerie qu’il céda pour prendre sa retraite à Coulon. 

 

Après Gabriel Coirier, la maréchalerie de Coulon fut reprise par M. Billier, pour cesser quelques années plus tard.

 

Maréchaux-ferrants Coirier et fils 

Joseph Auguste Coirier, originaire de Saint-Hilaire-des-loges, s’établit vers 1881 en remplacement de M. Prunier. 

 

Le 7 juin 1881, Joseph signe un bail de 9 ans pour une maison sise rue du Pontreau, aujourd’hui rue du Colombier (où se situe aujourd'hui le commerce La Libellule) moyennant le prix annuel de 190 francs 2.  Au décès du fils, Auguste Coirier, le 16 mars 1940, la maréchalerie cessa son activité.

 

2 - Minutes Bouthet des Gennetières.



 

 

 

 

 

Émile Sacré s’installa probablement avant 1895 à l’entrée de la rue du Four, côté place. Le 6 décembre 1921, Émile Sacré et son épouse cèdent à leur fils Émile Olivier Sacré le fonds de maréchalerie. Émile Sacré fils décède le 12 décembre 1936, à la suite d’un accident de travail.

 

 



Émile Thibault, dernier d’une lignée de maréchaux-ferrants, compagnon du Tour de France avait sa forge dans une maison attenant au 5 rue du Marais, aujourd’hui une cour touchant au sentier à brouettes qui sillonne à travers les jardins, lieu appelé « le Pré des Marais ».

Connu pour des paris où il est capable d’avaler des quantités importantes de vin, anisette, gnôle, etc. sans paraitre ivre.

 

Il ne manque pas de fêter la Saint Éloi le premier décembre avec ses collègues des métiers du fer et les charrons ; ce jour-là le préfou est de rigueur et le vin coule à flots.

 

Voir page :

De Louis Roulet à Émile Thibault : une lignée de maréchaux-ferrants 



 

François Giraud, dit « Guépin » avait sa forge au 8 rue du Four. Son épouse tenait l’auberge située à l’emplacement de la médiathèque. Certaines années, ils offraient un repas aux pauvres de Coulon.



 

Urbain Bourgouin, 43 rue de l’ Aumônerie, originaire de Doix, en Vendée, où il est né le 27 septembre 1822. Il est cité dans l’état civil de Coulon en 1852 et 1879 et décède le 22 aout 1904 à Coulon 3.

 

3 -  renseignements transmis par son petit-fils M. Louis Ravard de Préplot, aujourd’hui décédé.



 

Louis Berton, maréchal-ferrant rue du Petit-Logis, avait sa maison d’habitation au 1 rue du Four. Le 28 janvier 1878, il épousa Louise Gaillard, fille de René Gaillard, charron. Il exerça jusqu’en 1913.