Bouchers-charcutiers
Boucherie Barrault
2 place de la Pêchoire
En 1882, François Barreau, marchand de porcs, est cité dans l’Annuaire des Deux-Sèvres, originaire de Saint-Sigismond, y est né le 10 août 1854.
François Pierre Henri Barreau épouse le 14 avril 1883 à Coulon, Marie Alexandrine Baudon, lingère.
En 1886, le marché aux porcs de la place de la Pêchoire est transféré place de la Coutume. À cette même date, le bureau de Poste et Télégraphe de la place de l’Église s’installe place de la Pêchoire, à la place du Café National au numéro 4 jusqu’en 1913. On donnera le nom de rue du Télégraphe à la rue attenante.
C’est également à cette date que M. Barrault ouvre une boucherie-charcuterie. En 1921, Edmond Barrault, fils né à Coulon le 9 mars 1883, achète le fonds et va tenir la boucherie avec sa sœur Marie-Amélie, célibataire, aidée de Mme Barreau mère. En 1946, à la bonne d’une dame de Coulon qui déclare : « Ma patronne demande de la viande sans os. », la bouchère répond : « Dites à Mme … que lorsqu’elle me vendra des bêtes sans os, je lui vendrai de la viande sans os ! »
Vers 1946, la boucherie est tenue par M. Grolier, puis Maurice Morisseau, Maxime Manteau, Marcel Grégoire, Michel Barbotin…
Aujourd’hui un restaurant remplace la boucherie.
Boucherie-charcuterie Pinaudeau
Successeur d'Alphonse Liège, rue de l’Autremont. Dans l’annuaire de 1899 est cité M. Liège, boucher.
Alphonse Liège et Mme Marie-Louise Saboureau, par actes du 10 et du 16 mars 1911 reçus par Me Roy, notaire à Coulon, ont vendu à Auguste Pinaudeau et Valentine Gabet son épouse un fonds de boucherie. M. Pinaudeau décède en 1934.
Pierre Marcon et son épouse achètent ce commerce. Fin mars 1983 M. et Mme Marcon cessent toute activité. Notons que la boucherie avait une tournée par bateau jusqu’au début de 1940. Aujourd’hui le bâtiment est incorporé dans l’hôtel Le Central.
Au début des années 1930, M. Jourdain, charcutier, s’installe place de l’Église. Son fils nait en 1935. Avant 1940, la charcuterie est reprise par M. Champeau dans cet immeuble qui deviendra le café Ribreau et un atelier de charronnage. Durant la guerre l’immeuble fut occupé par les Allemands, sauf la charcuterie. M. Champeau avait acheté l’immeuble situé entre l’entrée de la mairie et la rue du Couhé où il va transférer la charcuterie à la fin de la guerre, puis son fils James prendra la suite.
Épicerie Chassat, 18 rue de l’Autremont
L’Annuaire des Deux-Sèvres de 1882 cite Jean Chassat, épicier. Ce commerce cesse vers 1930. Il est remplacé par Mme Ravard-Beslit, dite « Marie Bélite », laquelle à la fin des années 1940 s’installera au 6 rue des Hivers.