Coulon - Hameaux et écarts  -  Origine des noms et notes historiques


Ambreuil    🔍


Écrit parfois Embreuil, ce lieudit peut tirer son origine du mot latin broilum, qui veut dire bois, ou du bas-latin amera – osier – associé à ialos – clairière. Autrefois ce fut un lieu boisé. 

 

Métairie de l'Autremont    🔍 
Jacques Altmeyer-Carrio - Jean-Louis Gibaud     


En gallo-romain, l’Autremond signifie « la maison d’Austremundus ». 

La métairie de « l'Autremond » fut acquise en 1660 par Pierre de Belleville par échange de sa métairie de la Saulnerie avec Toussaint Bonnin de Viremont.

D'une surface de 50 journaux, maison et métairie 1 étaient situées au bourg et le fermier s'appelait Servant. 

Le 22 février 1702, Louis de Villier, écuyer, vend l'Autremond à Révérende Dame Renée de Villedon de Sauvay, prieure du couvent des religieuses ursulines de Niort. 

 


Sources 

- Archives départementales des Deux-Sèvres - E 1165  


  

 

plus 
Voir l'article ;
  La métairie d'Ambreuil

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1 - Une métairie est un domaine exploité selon le système de métayage - engagement du métayer à partage les récoltes avec le propriétaire. 

 

 

 

  

 

 


Balanger    🔍


L'origine du toponyme peut être soit un lieu où l'on avait l'habitude de stocker la paille soit le nom d'un ancien propriétaire des lieux.

Comme nom commun, le balagar était autrefois une catégorie de cultivateurs qui ne coupaient plus les céréales sous l'épi, comme les Gaulois, mais gardaient la paille sous forme de meules pour l'utiliser comme litière, chaume ou pisé. Le mot a ensuite désigné la meule de paille elle-même.

Quant au patronyme, il est une évolution de ce même Balagar par le francique Bellenger, poitevinisé en Balanger.

  

Baudichet    🔍       

Jacques Altmeyer-Carrio


 Autrefois appelé Bois Guichet, probablement du nom du propriétaire de ce bois. Cette mention figure sous cette dernière orthographe sur le rôle d’impositions de 1766. 

 

Dès 1640, Baudichet est cité pour la vente d'une maison appartenant à Françoise Morin, veuve de Jacques Girault au profit de Nicolas Clément, notaire royal à Benetz pour le prix de 180 livres tournois.

Nicolas Clément prendra par la suite le nom de sieur de Baudichet.

 

En 1719 la métairie appartient à André Étienne Piet de Niort et Pierre Desmier de Coullon. Le fermier se nomme Pierre Baudon, laboureur à charrue demeurant à la Tiffardière.

En 1724, le fermier se nomme René Sabourault et sa femme, Michelle Girault.

En 1733, on trouve Abraham Mussat.

En 1739, une borderie appartient à Dame Louise Collon, veuve de Charles Derbecq, maître chirurgien. Louise Collon afferme à Dame Barrault, veuve de Pierre Coireau, journalier et Pierre Coireau son fils demeurant à Baudichet pour une durée de 5 ans au prix de 36 livres en argent, 6 poulets et 6 fromages payable à la Saint-Michel.

En 1747, Mlle Derbecq, représentée par Dame Louise Collon, Jean Legay de Magné, afferme le borderie de Baudichet à Pierre Bertrand, laboureur et sa femme Marie Coirier pour le prix de 39 livres en argent, 6 poulets, 6 fromages payable à la fête de la Saint-Michel. soit 26 livres et 4 poulets à la ferme de Collon et 13 livres et 2 poulets à Legay.

 

Baudichet était une borderie 1 à une charrue. 

 

Sur le rôle de taille de 1766 

Pierre Bertrand, journalier  

pour les terres et prez du sieur Pied de Niort : 8 livres 

pour la borderie de Boisguichet : 6 livres 

pour les terres de Mme Derbecq : 3 livres 

Total : 20 livres 

Pour Capitation : 12 livres 10 sols  

 

La veuve Jacques Gibault 

Pour sa maison et terre de Bois Guichet : 24 livres 

Pour capitation : 5 livres 14 sols

 

 

Louis Breillat, laboureur à 2 charrues 

Pour la métairie de l’Aumonerie appartenant à l’hôpital de Chizé : 45 livres 

Pour son bien : 1 livre 

Pour la terre de la Fabrice : 2 livres 15 sols 

Pour la métairie de Boisguichet : 20 livres 15 sols 

Pour maître d’un prez : 10 livres 

Pour la terre de Baudin : 5 livres 

Total : 85 livres 10 sols 

Pour capitation : 52 livres 15 sols 

 

Sur le rôle de taille de 1789 

Louis Rodier, laboureur 

Pour la métairie de Boisguichet appartenant à Demoiselle Piet Rochetaud : 39 livres 10 sols   

Pour capitation : 42 livres 10 sols  

 

Louis Bertrand 

Pour la borderie et terre de Boisguichet appartenant à Mme veuve Dupont : 24 livres 15 sols 

Pour capitation : 26 livres 9 sols

 

 

Aveu du  2 aout 1692

Aveu du 2 aout 1692 de la seigneurie de Glande, de messire Bonaventure le Duc, prieur concordataire de Glande.

 

Philippe et Jean Morin sont fermiers ?

Le 16 octobre 1640 Françoise Morin, vve de Jacques Girault 

 

Vendu  par Nicolas Clément, notaire à Benet, moyennant 180 livres tournois.  

 

Bellevue    🔍


Belle Vue au XIXe siècle. Les Bellevue font partie des nouveaux toponymes, révélateurs d'une certaine aisance dans le monde agricole, et qui se sont à une époque multipliés à la sortie des agglomérations.

 

Boiret    🔍


Du bas-latin biberare, abreuver. Le poitevin boerat désigne un abreuvoir à bestiaux.

Une boire, ou bouère, est également une ferme, une métairie - synonyme de borie.  

 

Le 30 juin 1744 : bail à ferme par Louis Chaigneau, sieur Decourtiou  

à 

Françoise Rousseau, veuve d’André Tristant 

pour 4 ans : 120 livres à la Saint-Michel .  

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1 - Une borderie est une exploitation modeste, le plus souvent dépourvue d'attelage pour le labour.

Pour les terres autres que les petites parcelles cultivées « à bras », la surface était évaluée au nombre d'attelages nécessaires)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

La Canche    🔍


 Une canche est une dépression de terrain.

 

 

La Chagnée    🔍

Jacques Altmeyer-Cario


.En poitevin, une chagnàie est une chênaie, lieu planté de chênes.

 

Il existait autrefois un couvent d’hommes desservi par le curé de Coulon et, selon certains, un souterrain reliait ce couvent à celui de Sainte-Catherine. 

Il dépendait de la chapelle de Saint-Guignefort en Ardin.

Il fut vendu à la Révolution.  

20 journaux de terre, 4 quartiers de marais 

Revenu brut : 120 livres 

Impôt : 20 livres 6 sols 

Revenu net : 99 livres 14 sols 

Capital :  2 193 livres 8 sols  

 

 Adjugé le 14 mars 1791  :  650 livres 

 

Par ailleurs une pièce de terre dont les Cordeliers étaient propriétaires fut vendue :

2 journaux de terre, 10 livres

Une rente de 20 livres due par les héritiers Magnan

Total : 30 livres

Impôt : 3 livres, 3 sols

Revenu net : 26 livres, 17 sols

 

 

Champ Germain    🔍 


Cabane de Champ Germain et Cabanes de Champ Germain au XIXe siècle.
S'écrivait autrefois Champ Germon, probablement du nom du propriétaire. Lieu, où se sont établies plusieurs cabanes (fermes isolées).

 

 

Champmoireau    🔍

Jean-Louis Gibaud


Champ Moireau au IXe siècle. Le champ aux Maures, ou le champ à Moireau (appelé aussi Champ Moreau).

Ce pourrait être l'emplacement d'un camp établi par les Sarrasins – ou Maures (voir à ce sujet l'article sur la bataille de Champmoireau). 

 

Par la dîme, nous savons qu’un traité fut passé entre les Feuillants et le Seigneur de Coulon pour le clos de Chamoirault à 20 livres ou 20 boisseaux de ballarjhe 1 au choix des feuillants et payable à la Saint-Michel.

Sur un acte du 21 mars 1653 ratifié le 23 avril par Dame Dubreuil épouse de Belleville il est fait mention d'un enclos d'une contenance de 40 journaux. 

Champmoireau appartient au seigneur de Coulon

Autrefois Champmoireau n’avait qu’une maison qui était la maison de la ferme. Le hameau de Champmoireau compte de nos jours plusieurs maisons. 

Le 20 janvier 1706, Jean Chénier, curé de Coulon, inscrivait Jean Gibaud (de son vrai prénom Jacques), 61 ans, de Chamoiraud quy a estez assomé par Mardi Gras, Tristan et autres (bagarre après boire). C'est bien un crime qui fut perpétré par Pierre Mathieu, Nicolas Dexmier, François Tristant et Louis Pelletier.

Le 20 janvier 1718

Ferme de Jacob Fillon, fermier général de Coulon à Louis Gibault et Marie Croizin (contrôle le 4 février 1718)

Pour 4 ans.

Prix : 80 boisseaux de baillarge

56 boisseaux de froment

80 louis en argent

4 chapons

4 poulets

6 fromages

 

 

Chevillon    🔍


Du nom d'homme gaulois Cabilius ou latin Cavilla.
En poitevin un
chevellun est une cheville à l’extrémité d'une aiguille de charrette ou d'une perche de charrue. C'est aussi une poignée de faux.

 

 

Le Coteau de Montigné    🔍


Du bas-latin montaneam, Montigné peut désigner une hauteur, mais il peut aussi dériver du surnom latin Montanus.

 

  

Les Courolles    🔍

Peut-être, par déformation de couronnes, petites éminences en forme de couronne. Dans d'autres régions de langue d'oïl, couro désigne un terrain pierreux.

 

 

Courpenté     🔍     

 Jacques Altmeyer-Carrio et Jean-Louis Gibaud 


Dans les pays d’oïl, une cour était un herbage clos planté de fruitiers. On disait aussi « cour plantée » qui a pu être réinterprétée en « cour pentée ».

Citée dès 1766 (au rôle d’impositions), mais son origine peut être plus vieille encore. 

 

Deux moulins à vent ont occupé ce lieu.

 

La métairie faisant l’objet d’un legs pieux (lais = laïc). 

Une messe par semaine payée 24 livres. 

Fondé sur trois sentences obtenues à Niort par chacun des trois derniers curés et d’un titre nouveau de l’année 1744, le 14 septembre par Rodier, notaire à Benet.

 

 Le 4 octobre 1763, la métairie de Courpentay fut vendue par Poirier de Fontenay à Jean Bastard et Jacques Philippe Chevallereau du Vignault.   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

plus 

Voir l'article : 

 

 

 

 

 

 

 

1 - Orge de printemps. 

 plus 

- Voir l'article :

 La vigne

- l'article de presse :

 Les cabanes de vigne : un trésor à partager

- l'article de Louis Breillat
▣ Les vignes de chez nous

- et la galerie photo

Cabanes de vigne  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

  

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 


 

L'Ébaupin    🔍 


Ébopin est le nom poitevin de l'aubépine.

 

Le Fief Pâtissier     🔍


En poitevin, la patisse est le raygrass ou le vulpin, plante herbacée cultivée comme fourrage.

 

La Folie    🔍 


Du latin fagia, une folie est un lieu planté de hêtres (ou « fous »).

 

Ce hameau frontalier avec Niort se partage entre les deux communes. Il est traversé par le chemin communal du IIIe millénaire (qui fait le tour de la commune de Niort) et l'ancien chemin de fer de Niort à Fontenay-le-Comte. La maison de garde-barrière y est encore visible.

 

La Fontaine Ronde    🔍


Le toponyme Fontaine indique une source.
En poitevin, la ronde, substantif, est la ronce. La ronde, adjectif, indique un droit de passage d'une bête non attelée (par opposition à un passage charretier). 

 

Près de la route départementale n° 123, dite route du Gué-Romain, la Fontaine Ronde et sa voisine de Saint Cybar forment un tènement de deux habitations à trois kilomètres au nord-est de Coulon.

 

Le Four à Chaux     🔍


Le nom garde le souvenir d'un ancien four à chaux

 

De part et d'autre de la route départementale n° 123, dite route du Gué-Romain, la Gare et le Four à Chaux forment un hameau situé à 3,5 km au nord-est de Coulon. 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

La Gare    🔍


Avec son architecture typique à briques rouges, le bâtiment de la gare de Coulon, sur l'ancienne ligne de chemin de fer de Niort à Fontenay-le-Comte a été restauré en maison d'habitation.

  

De part et d'autre de la route départementale n° 123, dite route du Gué-Romain, la Gare et le Four à Chaux forment un hameau situé à 3,5 km au nord-est de Coulon.

 

 

Glande et Cour de Glande    🔍   

Jean-Louis Gibaud et Jacques Altmeyer-Carrio 


Pays des glands, lieu où il y a des chênes ou du prélatin gal – pierre, rocher, hauteur.

En ancien français, une « glandée » était un lieu où l'on menait les porcs pour les nourrir.

Du latin cohortem, la cour désigne, dans la France de l'ouest, un château, au Moyen Âge, ou plus simplement une seigneurie. Du latin vulgaire cõrtem, il a désigné d'abord les bâtiments formant le centre du domaine, puis le domaine tout entien, puis le village.

Un prieuré existait autrefois à Glande, vendu comme bien national à la Révolution.

 

Les métairies de la Cour étaient des biens ecclésiastiques relevant du prieuré de Notre-Dame de Fontblanche paroisse d'Exoudun. Une chapelle existait pour le prieur.

 

En 1242 

Raoul d'Exoudun, fils du comte d'Eu, confirme les donations faites par sa mère, la comtesse Alix, et son père, notamment aux religieux de Fontblanche. Cela concerne toutes les acquisitions faites par Jean Girard, prévôt de Melle, et léguées à Alix, dont la maison de Glandes et ses appartenances, logis et terres de la Cour de Glandes. 247 journaux. Le prieur commandataire est Antoine Hélie de la Roche Esnard tué par Pierre de Belleville en 1675.

 

En 1709 (aveu) 

Le prieur possédait en tant que seigneur un four banal, un moulin sis au champ de la Tonnelle, avant Courpentais. Il possédait également une partie du Château Gaillard et l'emplacement de la maison noble du Pairé.

 

Le 3 octobre 1723

Entre Pierre Collon, sieur de la Douilerye et Philippe Sabourault

 

Métairie de la Cour de Glandes 

Prix : 6 fromages, 6 chappons, 6 canards, 6 livres de chanvre en poupées à la Saint-Michel 

Affermé 400 L et des roseaux pour le four.

 

  

Biens nationaux à la Révolution 

Prieuré de Glandes et dépendances - Fermier Louis Breillat - dépend du chapitre de la Rochelle  

Il consiste en : 

2 maisons, l'une de maître et l'autre de métayer -  4 journaux                 

 Prés : 21 quartiers 

Prés clos : 12 quartiers 

Marais : 6 quartiers 

Chaume : 6 quartiers 

Autres : 200 journaux 

 

Maison de Malaquise avec 4 journaux de terre 

Revenu brut : 4 378 L 

Impôts : 570 L et 4 sols 

Net : 3 807 L et 16 sols 

Total capitaux : 79 571 L et 12 sols  

 

Adjugé (sauf Malaquise) le 04/04/1791                105 300 L 

 

Le Grand Coin    🔍


Dans certaines régions françaises, un coin désigne un terrain où poussent des cognassiers.

 

Les Grands Champs    🔍


Dans le marais, le « champ », terre ferme, s'oppose aux terres marécageuses.

 

  

 La Grange    🔍


Bâtiment, la grange était une pièce où l'on conservait le grain et, par extension, le domaine exploité par un métayer. Pouvant dépendre d'une abbaye, d'un prieuré ou d'une église, c'est là que les bénéficiaires entassaient les produits de la dîme.

 

Sur la route départementale n° 123, dite route du Gué-Romain, la Grange est un hameau de trois habitations à 1,5 km au nord-est de Coulon.

 

   plus
 Voir l'article : 

La gare de Coulon
La gare de Coulon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le prieuré de Glandes
Le prieuré de Glandes

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Les Jumeaux - l'Usine    🔍 

Jean-Louis Gibaud  


Jumeau, puis Jumeaux et les Jumeaux. Le terme peut désigner deux éminences voisines (en l'occurrence le Tertre et Peigland – en toute relativité).
L'usine garde le souvenir de la distillerie qui s'y était implantée.

 

Sur la route départementale n° 123, dite route du Gué-Romain, les Jumeaux, l'Usine et, en face, la Vironnette, constituent un hameau de quatre habitations à 2,5 km au nord-est de Coulon.

Une distillerie 1 de de betteraves fut installée à Jumeau par Bernard Chambinière de la Périne au lieu-dit "Jumeau" actuellement la ferme de M. Sabourin, d'où le nom "d'usine". 

Elle fonctionne à partir du 1er octobre 1865. 

Après 7 ans de vie, ce fut un fiasco. 

En 1872, le matériel fut vendu par M. Clouzot, commissaire priseur, et acquis par un nommé Duval, route de Paris à Niort.

 

Métairie de Jumeau 

En 1782, affermée par Louis Guillemeau, négociant, ancien juge, consul, et Demoiselle Marianne Catherine sa sœur, à Etienne Métayer et Marie Soulisse son épouse de Glandes. Paiement en nature et 150 livres en argent.

   


Source 

Archives départementales des Deux-Sèvres - 3E 491

Revue de l'Ouest 16 mars 1865  


 

 

 

 

 

 

plus
 1 - Voir article
Distillerie de Jumeau 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

Lessert   🔍


Du latin exsartum, le nom provient d'une probable agglutination de l'essart (sur la carte Cassini, au XVIIe siècle, il est écrit Lessart). Un essart est un terrain en ôtant toutes les broussailles par arrachage ou brûlage.

 

 

 

 

  

 

 

 

 


 

Maison Madame     🔍


Maison, de manere – demeurer. 

  

Bail à ferme par M. de Luzignan à Jacques Bertrand, sabotier, et Marie Coirier son épouse, avec une petite cabane appelée Cabane du Boiret.

 

 

La Maison Rouge    🔍


La Maison Rouge peut s'interpréter comme une maison au toit rouge ou faire allusion à une maison marquée de la croix de l'ordre du Temple dont elle aurait dépendu.

 

Sur la route départementale n° 123, dite route du Gué-Romain, Maison Rouge est un tènement de deux maisons à trois kilomètres au nord-est de Coulon.

 

Malaquis    🔍
Jacques Altmeyer-Carrio et Jean-Louis Gibaud


Mal a souvent le sens de mauvais. Il est possible que ce site ait fait l'objet d'une transaction malhonnête, mais il est plus probable que ce nom désigne un mal – coteau peu fertile et pierreux – des flancs duquel on a fait un aquit – lieu réservé au pâturage – peut être exempt jadis de redevance, puis qu'aquit a pris un temps le sens de lieu bénéficiant d'une franchise après avoir été conquis. 

 

Maison appartenant au prieuré de Font-Blanche vendue comme bien national le 14 mars 1791.

Malaquis dépendait de Glande en 1753. (Cf. Glande).

 

Dans les bulletins de l'abbé Olivier Loth, Malaquis apparait seulement dans le chapitre concernant les biens nationaux. Cette maison est mentionnée dans la rubrique de Glande au n°10. « La maison et borderie de Malaquise avec 4 journaux de terre ».

 

 À la fin de cette rubrique, Malaquis fait exception. Cette maison est reprise ensuite indépendamment : « Une maison appelée Malaquise et 4 journaux de terre dépendant du prieuré de Fontblanche. Adjugée le 14 mars 1791 pour le prix et somme de 2 375 livres payables en 12 ans. »

 

 

Malécot     🔍


« Mauvais écot », le mot écot voulant dire tronc d’arbre imparfaitement élagué. 

Ou du francique skot – bosquet – associé à l'adjectif mauvais.

 

Malécot appartenait au sieur de Laleu qui rendait hommage au seigneur de Benet. 

  

 

Aveu de Pierre de Belleville de 1644 montrant la métairie de Malecot sujette à payer 4 livres au seigneur de Coulon quand celui-ci : « Touttes fois et quantes » rend hommage à son suzerain.

 

Mantais    🔍 

Jean-Louis Gibaud


Peut-être du celtique maen-tal – extrêmité de roche. Mais la mante désignait aussi autrefois un abri (le français contemporain n'en a conservé que le verbe démanteler).

 

La métairie de Mantais, située commune de Coulon dépendant de Sainte-Gemme avant d'appartenir à la ci-devant commanderie de Cenan de l'ordre de Malte, consistant en bâtiments pour les colons et les bestiaux, four, fourniou, 543 boisselées de terre labourable, 26 journaux de pré, une chaume de 6 boisselées et 4 boisselées de terre en 6 pièces tant en motte ouche que jardin. 

Adjugée le 18 mars 1793 moyennant 83 318 livres plus huit journaux de garenne moyennant 1 782 livres, ce qui donne un prix total de vente de 85 100 livres payables en 12 ans par douzièmes et en 2 ans et 10 mois par dixièmes. 

  

Ces biens furent cédés par l'acquéreur au sieur Hubert juge à Niort, par acte en date du 23 frimaire an III (13 décembre 1794). 

 

- Le 18 mars 1793 furent adjugées « trois pièces contenant ensemble trois journaux situées municipalité de Coulon et dépendant de la ci-devant commanderie de Cenan, ordre de Malte », moyennant 4 700 livres à Poudret de Sepvret qui les céda le 6 avril 1793 à Louis Bernier de Niort.

 

- Furent adjugées aussi le 18 mars 1793 « un moulin à vent moyennant 881 livres 25 sols ayant autour 8 boisselées de terre labourable, une petite maison moyennant 881 livres et 25 sols, une petite motte de 2/3 de boisselée et les 2/3 d'un journal de pré sis en la prairie de Balusson, commune de Coulon, moyennant 1 762 livres 50 sols, dépendant de la ci-devant commanderie de Cenan, ordre de Malte. 

Total de l'adjudication 3 525 livres payables en 2 ans et 10 mois et en 12 ans à Tristan Meunier à Coulon.

  

- Vente en 1834 : 

Propriétaire vendeur : Me Lasserounet et Mlle Hubert 

Adjudicataire : Bot Louis, Bouniot Pierre, Boutez Jean 

Prix : 17 340 F

 

- La garenne de Manté était un lieu de réunion pour les protestants après la révocation de l'édit de Nantes par Louis XIV. 

- Avant la Révolution (Terrier de Sainte-Gemme 1778), le métayer était François Morin.  

- La dépendance de Sainte-Gemme avait une superficie totale de 228 boisselées 18 chainées pour Mantais.

   


Source 

Archives départementales des Deux-Sèvres - 3E 3626


 

  

Le Marais du Paradis    🔍


Le Paradis, comme séjour des élus, signale un lieu de sépulture du Haut Moyen Âge. Mais les paysans, très croyants, donnaient à des bonnes terres le nom de Paradis, par opposition à l'Enfer désignant les mauvaises terres. 

 

La Mare de Vauron     🔍


Une mare est une petite étendue d'eau, généralement boueuse.

Du latin aer – air – par vaura – souffle, vent – variante aùro, Vauron serait un lieu venté (en poitevin, le vau est le vent).
Du bas-latin
vauria, ce peut aussi être un champ en friche
.

 

Sur la route départementale n° 123, dite route du Gué-Romain, la Mare de Vauron est un tènement proche du hameau de la Roche Avane à 4,5 kilomètres de Coulon. 

 

Maurepas    🔍 


Du latin mala rapasta, devenu Malrepast au début du Moyen Âge, puis finalement Maurepas ou Maupas à la Renaissance – mauvais passage.

Ce nom renvoie à d'autres toponymes liés aux voies gallo-romaines. Il correspond souvent à la traversée 'une zone de marécages ou à un franchissement à gué difficile. Une voie romaine de dix mètres de largeur allant de Saintes à Angers et dont les traces demeurent sous les alluvions traversait le fleuve près de ce lieu.

 

Dans les comptes d'Alphonse de Poitiers (frère du roi), il est fait mention en 1247 et 1253 des moulins à vent de Maurepas. 

 

Avant l'expédition de 1242 (rébellion des Lusignan contre Saint-Louis) Maurepas appartenait aux Lusignan puis, après leur défaite. Hugues X de Lusignan dut se résoudre à s'en priver pour le compte du roi. Après la mort d'Alphonse, Maurepas fait retour à la famille de Lusignan.  

 

Au XVe siècle, ce domaine appartenait aux Lusignan de Lezay.

 

 

Le Mazureau    🔍

Jacques Altmeyer-Carrio


 En poitevin, un masuràud est une maison rustique, une masure.

 

Le Grand Mazureau est décrit dans les déclarations de la commanderie de Sainte-Gemme rendues en 1733 (non publiées par Olivier Loth), Archives départementales des Deux-Sèvres, H246 :  

 

« Une maison et métairie sis au Grand Mazuraud paroisse de Coulon consistant en bastiments, grange, toit, aire, airault, coursoire, jardin et prés se joignant contenant 2 journaux tenant d'un bout au chemin de la rue Basse de Benet à La Planche,

Plus une pièce de terre et pré sise audit lieu du Masuraud contenant 2 journaux ou environ tenant d'un bout au susdit chemin de la rue Basse de Benet à La Planche.»

   

« Sujettes les dites maison et prés cy dessus à 4 rezes (raies = sillons) ou ou 8 boisseaux combles d'avoine, 24 sols en argent et un chapon payables es fêtes de Toussaints et dans aire. » 

 

Le lieudit Petit Mazureau quant à lui, non inscrit sur le rôle d'impositions de 1766, le fut sur celui de 1789.

 

« Chambre basse, grenier par dessus, une autre antichambre, un four, une grange, une étable et un mur entre deux, un petit jardin et ouche derrière laditte estable le tout se joignant situé au Petit Mazuraud, tenant du bout du levant au chemin de la Croix Martin.  

Plus 2 petits toits la moitié de la place du Fumerioux avec son droit de puisage au puy assis audit lieu de Petit Mazuraud sujets à 3 sols. » 

  

17 décembre 1711 - Bail à ferme par Jean Avice écuyer sieur de Mougon à Louis Renault et Marie Ribreau sa femme, demeurant au Grand Mazureau. Maison métairie dépendances. Paiement en nature.   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le pigeonnier de Maurepas
Le pigeonnier de Maurepas

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 


La Niquière    🔍


Avant 1511, une partie du fief de Verruyes fut acquise par le seigneur de Payré et notamment «  2 septerrées1 de terre assises à la Niclere, la moitié du pré de la Niclere ».  

 

Le dénombrement de 1583 du fief de Payré mentionne ces changements.  

La Nicquierre est mentionnée dans l'action intentée par M. Boutet de Gennetieres contre la commune au sujet de l'agrandissement du cimetière (conseil municipal du 09 mai1897 sur le 7motif). 

 

Sur le 7motif : 

C'est à peine si d'une année pluvieuse comme celle que l'on vient de traverser, il y a parfois au moment du niveau le plus élevé des eaux, un léger écoulement dans le fossé du cimetière. Cet écoulement est dû principalement au trop plein de certaines excavations se trouvant au nord est du cimetière actuel dans un terrain où l'extraction du sable a eu lieu il y a un grand nombre d'années et duquel l'eau ne peut se dégager qu'en passant par le fossé levant du cimetière actuel puisque du côté nord du cimetière il n'y a pas de fossé. Le monument Faribaud dont l'entrée dépasse à peine de 0 m 25 le plafond du fossé don s'agit ne souffre en rien ni pour rien de cet écoulement; l'eau qui s'écoule par le fossé de la rue de l'entrée du bourg provient pour la plus grande partie des carrières de M. Berthon Lucas sises à proximité de l'aqueduc construit récemment à l'entrée du chemin bas entre les propriétés de Breillat et de Lucas de la Coulonnerie ce courant est grossi par toutes les eaux qui viennent se déverser depuis le lieu dit la Nicquière ; il est donc invraisemblable de prétendre que cette eau transporte à la rivière autant de microbes que le protestataire en imagine. (M.-B. des Gennetieres).

 

 

Nouzière    🔍 
Jacques Altmeyer-Carrio - Jean-Louis Gibaud


Nom issu du poitevin nousellére, coudraie, lieu planté de noisetiers.

 

Il existait autrefois à Nouzière une chapelle desservie par le curé de Coulon. C'était un bien ecclésiastique et à ce titre il fut vendu à la Révolution comme bien national. 

  

Daniel Ravard est fermier général pour le compte du prieur de Notre-Dame de Nouzières dépendant de Nieul. Après 1715 la chapelle fut réunie aux augustins de Saint-Jean d'Angély. 

 

En 1741, il est fait mention de la chapelle à l'abandon 1

 

   

Source 

Archives départementales des Deux-Sèvres 5 B spt 23 

 

Les terres de Nouzière appartenaient aux augustins de Saint-Jean d'Angély. 

 

La métairie de Nouzière, paroisse de Coulon, du prieuré de même nom, consistait en : 

 

- un logement en mauvais état, ouches, jardins et pâtis ;

- 15 quartiers de prés environ en une pièce clos de fossés et haies ;

- 50 journaux de terres labourables des meilleures ;

- 40 journaux de terres labourables de qualité inférieure aux précédentes ;

- 10 arpents de bois taillis renfermés de fossés.

 

Revenu annuel brut :1 950 livres 

Impositions diverses : 164 livres 11 sols 

Revenu annuel net : 1 785 livres 9 sols

 

Ce qui, multiplié par 22 comme étant de première classe fait un capital de 39 279 livres 8 sols.

   

Adjugée le 4 avril 1791 pour le prix et la somme de 45 200 livres payables par douzièmes en 12 années. 

 

   

1 - La septerrée : ancienne mesure agraire 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

plus 
Voir 

▣ Nouzières

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le Pas Fagnoux    🔍


Le poitevin pa désigne un passage dans une haie vive, le plus souvent d'origine animale. Fagnous signifie boueux, couvert de boue. Un pa fagnous est donc un passage boueux.

 

Peigland    🔍 


Du latin podium et glans, le nom signale un puy (appelé localement), une hauteur couverte de chênes.

 

Les métairies étaient la propriété de l’abbaye des Châtelliers, les plus importantes de Coulon (4500 livres de revenu). Elles furent adjugées comme bien national le 4 aout 1791 pour 100 000 livres. 

 

 

La Perrine    🔍


De petra – pierre. La pierre, très représentée dans nos toponyme, renseigne sur la nature du sol, préoccupation d'un peuple paysan.

 

Le hameau de la Perrine, autour d'un château et de son pigeonnier, se trouve en limite des communes de Magné et de Niort.

Autrefois cette terre faisait partie de la châtellenie de Magné bien que située sur Coulon.

 

Le Petit Bois    🔍 
Jean-Louis Gibaud 


4 mai 1744

Vente par Jean Mouchard, marchand et demoiselle Catherine de Villiers son épouse 

à messire Quantin Desprez escuyer seigneur dudit lieu Dambreuil, 

 

Une maison vulgairement appelée « le Petit Bois » située dans la paroisse de Coulon.

Adjugée le 4 avril 1791 pour le prix et la somme de 45 200 livres payables par douzièmes en 12 années.

 

Autrefois il s’agissait d’une simple borderie dont le propriétaire était Quantin Desprez d’Ambreuil.

Ses filles la vendirent en 1805 à Jacques Rodier, cultivateur.

 

Les Petits Avis    🔍

Jean-Louis Gibaud


Aveu de Suzanne de Saint-Gelais de Luzignan, Veuve de Claude de Belleville (1709), n° 69 

[…] doit […]               

pour une pièce de bois appelé le Bois de la Vifs, autrefois appartenant à Marie Rouillard 

tenant :

- du sud à la Saivre,

- du nord à la Prée de Coulon,

- de l'ouest à [?],

- du couchant au pré Pellot. 

 

 

La Pierre Plate    🔍


Le mot pierre dans un toponyme signale la présence d'un monument mégalithique (ou assimilé à tort).

 

De part et d'autre de la route départementale n° 123, dite route du Gué-Romain, La PIerre Plate et Thorigné forment un tènement de trois habitations à deux kilomètres au nord-est de Coulon.

 

La Planche     🔍 
Jean-Louis Gibaud 


Dans le marais, la planche est comprise dans le sens de ponceau de bois rudimentaire, de passerelle.

Dans les espaces en culture, c'est un terrain plat, une étendue allongée, une largeur ensemencée d'une volée. Dans le marais, c'est plus précisément une bande terre labourée comprise entre deux dérayures.

 

La maison noble dont la construction remonterai au XVe siècle relevait de la seigneurie du Pairé en Benet.

  

Dans l’état des lieux de 1759, il est indiqué un bâtiment carré et des annexes. Au XIXe  siècle, de nouvelles constructions remplacent une partie de l’ancienne maison noble.

 

À l’intérieur il existe encore une grande cheminée surmontée d’un écu dont les armoiries sont effacées (peut-être à la Révolution) et un escalier à vis de toute beauté.                                                               

 

Les propriétaires

 

- En 1593 : Théodore Berruyer et sa femme née Dabillon.

 

- Vers 1660 : La maison noble passa à la famille de Villiers, seigneur de la Porte Bouton (dont la généalogie sera mise en annexe). 

 

- En 1714, par un contrat de vente du 7 juillet, la propriété entière de Madeleine Marie de Villiers, veuve Depons, fut vendue à Thomas Cortial de Niort. Madeleine Marie était devenue seule propriétaire par contrat de partage passé entre elle et ses cohéritiers le 26 octobre 1714.

 

- En 1724, Thomas Cortial épouse la veuve Depons née de Villiers Magdeleine donne à titre de ferme à Jacques Crozain et Marie Sure, sa femme, la propriété de la Planche.

  

- En 1728, Nicollas Piquart et son épouse Marie Dissard

 

 Puis des métayers  

 

1726 - Jacques Croizan 

Vers 1743 - Louis Gelot 

1753 - Louis Chadeau 

1778 - Jean Coirier 

1789 - Jean Coirier le Jeune 

1791 - Louis Morin et Marie Largeau 

  (Louis décédé le 16/06/1795 et Marie le 5/09/1797) 

 

Ancêtres des familles Tristant  

 

 

Le Plumail     🔍 


Les lieudits Plumail sont généralement des endroits où les oiseaux migrateurs laissent leurs plumes.
Le poitevin 
pllumall désigne également le timon de l'avant-train de la charrue (et bien sûr le plumeau).

 

 

Le Pont d'Irleau    🔍 


Irleau est Insula Raaudi en 1260 – l'ile de Raud. Irle est une variante d'isle. 

 

Le Port du Brouillac     🔍 


Brilliacum et Brulliacum dans les textes anciens. Le nom associe à Breuil la terminaison acos, très utilisée pendant la période gallo-romaine. Du gaulois brogilum – petit bois entouré d'un mur ou d'une haie. 

 

Village qui s’élevait autrefois au Champ du Bois en face du Port Brouillac.

Détruit au cours de la bataille menée par Ramnulf, comte de Poitiers et le comte d’Herbauges contre les Normands dont ils furent vainqueur le 4 octobre 853. 

 

 

Précolette    🔍


En ancien français, le pré est une prairie en bordure de rivière et dont l'extension est plus large que la prée.

Ce Pré Colet au XVIIIe siècle, devenu Précolette par agglutination et prononciation de la consonne finale était sans doute un pré à Colet.

 

 

La Prée    🔍 


Une prée, en Saintonge, est une prairie de grande étendue.

 

 

Préplot      🔍


Préplot est, par agglutination, le pré à Pelot (un Pierre Pelot1 était seigneur unique de Coulon vers 1583).  

 

Prépelot est mentionné au chapitre des cens, cens payable à la Saint-Jean Baptiste entre autres. 

Une pièce de pré de 3 journaux assis près de la Prée tenant : 

 d'une part à la dite Prée dudit Coulon le chemin entre deux, 

 d'autre part au cours de la Sayvre d'un côté aux Avis et d'autre à un pré de François Sabourin puis à François Thibaud... lequel s'appelle le pré Pellot lequel doit chaque année à la Saint-Jean Baptiste 3 sols de cens. 

 

 (Pierre Pelot1 était seigneur unique de Coulon vers 1583).    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Escalier à vis - la Planche
Escalier à vis - la Planche

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

plus  
Voir aussi :

La famille de Villiers de la Porte-Bouton

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Voir aussi :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

plus  

Voir aussi : 

Aveu Pierre Pellot

 

 

 

 

 

 

 



La Repentie     🔍 


Pour sa plus grande partie sur la commune de Magné (32 des 36 hectares qu'elle occupe), l'ile de la Repentie doit son nom aux repris de justice venus y faire repentance en participant aux travaux d'aménagement du Marais poitevin et dont certains, demeurés sur les lieux après affranchissement, se sont vu attribuer des terrées dans le marais de Magné, entre la Vieille Sèvre et les conches de la Trigale, des Aubiers, du Port-Philibert et de la Repentie. 

 

 

La Roche Avane    🔍


En ancien français, roche désigne une montagne ou une simple butte rocheuse, puis un château fort bâti sur cette butte (avec pour diminutif la rochelle).

Avane, du latin avenis – avoine – peut prendre aussi le sens de terre maigre.

Au XVIIe siècle, une combe de ce secteur appartenait à un nommé Jehan d'Avoine.

 

La Roche Avane constitue un gros hameau d'une trentaine de maisons à quatre kilomètres au nord-est de Coulon, sur la route départementale n° 123, dite route du Gué-Romain. La qualification de village a été improprement attribuée au lotissement qui s'y est implanté. Depuis 2021 la réunion de la Roche Avane et de la Roche Neuve forme une même agglomération sous le nom des Deux Roches.

 

La Roche Neuve    🔍 
Jean-Louis Gibaud 


L'urbanisation relativement récente est traduite par le qualificatif « neuve ». L'étymologie est la même que pour la Roche Avane et l'appellation de village y est tout aussi inapproprié.

 

Le hameau de la Roche Neuve est voisin e celui de la Roche Avane.  

Anciennement s'y trouvait la métairie de la Léonnerie. 

Depuis 2021 la réunion de la Roche Avane et de la Roche Neuve forme une même agglomération sous le nom des Deux Roches.

 

Le 15 novembre 1714 

Bail à ferme 

Étaient présents : 

Messires Étienne Rouget, seigneur de la Barbinière, conseiller du roy, lieutenant général civil et criminel, 

Jean Girard, Suzanne Lebon.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Saint-Cybar    🔍

Jean-Louis Gibaud


Saint Cybard (orthographié ainsi généralement) était un moine du VIe siècle resté reclus 44 ans dans une grotte située sous les remparts d'Angoulême.

 

Près de la route départementale n° 123, dite route du gué-Romain, Saint Cybar et la Fontaine Ronde forment un tènement de deux habitations à trois kilomètres au nord-est de Coulon.

 

18 mai 1775 

Baudin, notaire 3 E 430 ADDS 

 

Charles Pastureau prieur des Chatelliers : abbaye Notre-Dame des Chatellier  

 

Saint-Cybard faisait partie de Peigland faisant lui-même partie des Chatelliers (Cf. Peigland).

 

 

Sainte-Catherine    🔍 


Sainte Catherine d'Alexandrie, vierge et martyre du IVe siècle. 

 

Métairie appartenant autrefois aux religieux de Saint-Jean-d'Angély. Il existait aussi un couvent de femmes dont il reste encore des ruines.

 

Bien ecclésiastique appartenant aux augustins (abbaye de Nieul ?) de Saint-Jean-d'Angély, exempte de dîme. Il existait une chapelle où le curé de Coulon allait dire une messe une fois par semaine. 

 

La rétribution est de 26 livres à la Saint-Michel. 

D'après Paizeau « il existait très anciennement un couvent de femmes. On y voyait encore des vestiges, notamment une chapelle souterraine. Il existait un souterrain, un escalier souterrain, une table octogonale en pierre enfouie à 2 m de profondeur. Un écusson mutilé sur une porte. » 

 

Le 3 novembre 1707 Gilles Louet est nommé prieur et donne procuration à Étienne Bourolleau prêtre. 

 

En 1715 Sainte-Catherine fut unie à La Rochelle. 

 

Le domaine fut vendu comme bien national le 24 janvier 1791 pour 41 316 livres. 

 

Les métairies de Sainte-Catherine lez Benet, paroisse de Coulon, dépendant du prieuré de Sainte-Catherine consistaient en : 

 

- deux logements de métairie, ouches, jardin enfermés de murs ;

- 32 quartiers de prés dont 10 clos de fossés ;

- 50 journaux de terres labourables ;

- 100 autres journaux d'une qualité inférieure ;

- 100 autres journaux plus mauvais ;

- 100 autres journaux de mauvaises terres.

 

Revenu annuel brut : 2 880 livres 

Impositions diverses : 525 livres 14 sols 

Revenu annuel net : 2 354 livres 6 sols 

 

Ce qui multiplié par 22 comme « tant de la première classe » fait un capital de 51 754 livres 12 sols.

   

Pour les « Chaumes de Sainte-Catherine, Sainte-Catheline ou Cathelinettes »

situées à Champmoreau, Claude de Sallo, prieur de Sainte-Catherine, les abonna le 26 décembre 1668 pour le gros des dîmes dues aux feuillants.

   

Post scriptum 

 

« Examen fait de ce procès verbal d'après le bail à ferme que l'on s'est procuré depuis sa confection, ce bail à ferme est de 1788, moyennant pour tout prix de ferme la somme de 2 125 livres 14 sols, sur quoi il faut distraire 525 livres 14 sols pour toutes les impositions dont le propriétaire est compris aux rôles de la taille et vingtième des privilèges de la paroisse de Coulon, reste à la somme de 1 600 livres qui multipliée par 22 forme un capital de 35 200 livres au lieu de 51 754 livres 12 sols comme il paroit de l'autre part ainsi mauvaise estimation de la part des experts. »

 

 

Sainte-Maigrine     🔍


Sainte Macrine, ou sainte Mégrine  VIIe siècle, patronne du Marais poitevin, aurait fait un arrêt à cet endroit après avoir donné à Pexine une sépulture près de Niort. 

 

La métairie de Sainte-Maigrine ainsi que la chapelle du même nom appartenaient originairement à l'abbaye de Nieul. Cette dernière fut fondée en 1068 ou 1069 par un seigneur de Vouvant, Arnoult de Gueffedenier. Elle venait de l'ordre des Chanoines de Saint-Augustin. 

 

En 1715, Richelieu supprime l'abbaye de Nieul, complètement déchue et réunit les religieux de La Rochelle. C'est pourquoi, jusqu'à la Révolution, les chanoines de cette ville possédaient la métairie de Sainte-Maigrine. 

 

Le service de la chapelle était assuré par le curé de Coulon qui recevait pour la célébration d'une messe par semaine 26 livres payées à la Saint-Michel (Louis Chenier curé après 1744). 

 

La « dixme » de Sainte-Maigrine était payée au curé un quart de celle du prieuré de Coulon. 

 

Les Ravard de Sainte-Maigrine (1765), laboureurs ayant fait dixmer le chanvre sur une terre des chanoines de Magné furent obligés de la rendre à Louis Chenier qui était très près de ses intérêts. (27 aout 1742). 

 

Bien ecclésiastique, Sainte-Maigrine fut revendu comme bien national le 4 avril 1791, le tout pour 85 000 livres

 

Les métairies de Sainte-Maigrine, paroisse de Coulon dépendant du chapitre de La Rochelle consistaient en : 

- un logement de deux métairies en mauvais état, ouches, jardins, aires, quéreux, le tout d'environ 4 journaux ;

- 30 quartiers de prés hauts ;

- 150 journaux de terres labourables de la première qualité ;

- un bois d'environ 10 arpents planté en gros tétards ou hautes futaies ;

- le terrage et censif de revenu annuel de 75 livres. 

  

Revenu annuel brut...... 3 275 livres, dîmes supprimées 

Impositions diverses...... 551 livres 

Revenu annuel net...... 2 724 livres 

 

Ce qui multiplié par 22 comme étant de la première classe fait un capital de 59928 livres. 

Ont été adjugées le 4 avril 1791 pour le prix et somme de 85 000 livres payables par douzièmes en 12 années à Piet Coursay.

 

Acquis par Piet-Berton de Coursay demeurant au Petit Prissé.

 

 

La  Sotterie    🔍 


Du latin saltus, sault – saut, localement sotte. Diminutif indiquant une petite chute d'eau dans le cours de la rivière. Mais peut aussi désigner un lieu inculte voué au pacage. 

 

La mer est venue jusqu'à Irleau (présence de bri marin 1) et aux hautes marées jusqu'à la Sotterie - époque quaternaire - époque préhistorique - époque romaine (Prof. Welsch). 

  

 « La commanderie de Sainte-Gemme déclare avoir les eaux et pescheries assis au cours de l'eau de la rivière Saivre sous Coullon vulgairement appelées les eaux de Sainte-Gemme, tenant par le dessus aux eaux et pescheries de Coullon et par les bas aux eaux appelées vulgairement les eaux Chapeaux, sujet à 5 livres de cens et rente à deux termes égaux et festes de Toussaint et des Rameaux »  Déclaration de Jacques Magnen pescheur demeurant à la « Sotrie » paroisse de Coullon qui tient ces eaux et pescheries. 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 plus 

Voir  aussi

 Le prieuré de Sainte Catherine

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

plus 
Voir  aussi

 Le prieuré de Sainte Maigrine 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 1 - De couleur bleutée, le bri marin est un dépôt en limite de la mer aux experts pour délimiter les plus grandes marées.  

 

 

 

 

 

  

 

 

 



Thorigné    🔍


De la racine pré-indo-européenne tor – éminence, hauteur – ou bien du latin tauriniacius – maison des Taurinius, famille gallo-romaine.

 

Sur la route départementale n° 123, dite route du Gué-Romain, Thorigné et, en face, la Pierre Plate forme un tènement de trois habitations à deux kilomètres au nord-est de Coulon.

 

1 - Le 8 juillet 1637 les feuillants assignent Odet Martin, sieur de Thorigné, au sujet de la dîme sur une pièce de terre appelée « champ du Débat » ou « champ de la Bataille », tenant d'un bout au lieudit Roche Chiron, d'autre bout au chemin qui conduit de l'Aumônerie de Benet à Niort, d'un côté au chemin de l'Église dudit Benet à Niort et d'autre côté au chemin qui conduit de Coulon à Villiers. 

 

« Lesquelles terres des Dabillons sont et appartiennent à Jean Martin sieur de Thorigné, et communément s'appellent les terres de Thorigné et au milieu desquelles ledit Martin a faict bastir un logis auquel il demeure, avec une mettayrie et grange qui aussi se nomment et appellent Thorigné, et duquel petit chemin on descend à laditte Pesrine pour aller à la grange et mettayrie appartenant ausdictz religieux Feuillans, à cause dudit prieuré communément appelléée La Grange de Coulons estant laditte dixmerie environnée des maroys de Thorigné et de la Saulzaie et d'une rivière appellée la vieille Saivre jusques à Maurepas, et se contient jusques au grand cimetière dudit Coulons, et dudit cimetière tendant au chemin par lequel l'on va de Boisguichet par le derrière de la mettayrie de Peiré après laquelle mettayrie qui est clause dudit bourg de Coulons, lequel bourg enclot laditte dixmerie jusqu'à la mettayrie de Lautremont laquelle tierce partie d'une quarte partie par indivis je tiens et advoue tenir au nom que dessus à tous les droitz juisdictions, saisine, vengeance, arrest et autres droits que lesditz religieux feuillans et autres prédecesseurs prieurs ont accoustumé avoir et tenir de vous, mon dict frère et confrères et de vos prédécesseurs. »

 

Signé :   Bernier procureur syndic

              Tristant notaire dudict Benet

              Renault notaire dudict Benet

 

2 - Sépulture du 1er avril 1660 de Mlle de Thorigné - 76 ans (née en 1584).

 

3 -  Audet Martin - 7 juillet 1712 - seigneur de Saint-Sauveur du Vanneau - mort à 100 ans - marié à Marie Dorlin décédée vers 1620. 

Ils eurent 4 enfants :  

- Jean Martin, seigneur de Thorigné  

- Audet Martin, seigneur de Saint-Sauveur de Benet, vivant en 1679  

- Anne Marie mariée à la Tarponne, écuyer seigneur de Louvinière ou Lavoinière, vivante en 1655 

- Lucrèce Martin, veuve de François Poulet, vivante en 1661

  


 Sources 

- Archives départementales des Deux-Sèvres - Archives De La Barre Tome 1 et Tome 2  - A 334 - 35 - 36 -37 - 38 - 39  


 

  

Les Touches    🔍   


Du prélatin tosca – réserve de bois entre les défrichements, bosquet – c'est en ancien français, un petit bois de haute futaie ; en poitevin, un petit bois, un boqueteau.

 

Extrait de l'Annuaire d'émulation de la Vendée - Archives de la Vendée J.395

 

« Vente par Laurent de Puyrousset, écuyer sieur de Perré (Payré) pour damoiselle Marie Demondon sa mère veuve et donataire d'Étienne de Puyrousset, vivant, écuyer sieur du Treuil charretier, du Perré en Benet et Villefollet à Philippe Agrave, écuyer sieur de la Tourtellière et de l'Orbrie, du Perré en Benet et de la maison de Villefollet située en la paroisse de Coulon (Fontenay-le-Comte)  - 13 juin 1648. »

Don des Archives départementales d'Indre-et-Loire, septembre 1974, aux Archives de la Vendée. L'Annuaire d'émulation de la Vendée peut être consulté à la médiathèque de Niort.

   

- Benet - Mariage le 18 janvier 1638

« Paul de Puirousset écuyer seigneur de Villefollet fils de Estienne de Puirousset écuyer seigneur du Payré et Marie Demondon de Coulon et Suzanne Delaunay, fille de Charles Delaunau écuyer sieur du Granier décédé et de Catherine de Sirouiller de Benet. »

 

 - La commanderie de Sainte-Gemme, membre du Grand Prieuré d'Aquitaine déclare en 1733 détenir, entre autres, à Coulon, 24 seillons prés Villefollet.

 


Sources
- Abbé Olivier Loth et Jean-Louis Gibaud  


  

Touvaireau    🔍


Du latin totum veractum, terre laissée en jachère.

 

Localement sous son nom poitevin de Touvéràu, Touverat n’apparait qu’en 1777 et les habitations sont plus récentes encore.

 

 

plus
 ▣ Thorigné

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Verines    🔍 


Du latin veter, lieu planté de buissons. 

 

Jean de Verines, mentionné en 1260, devait son nom à la terre dont il était propriétaire. Ce qui nous prouve l’ancienneté de Vérines en Coulon. 

 

Dans les comptes d'Alphonse, comte de Poitiers en 1260, une mention concerne Jean de Vérines qui est tenu de payer 10 livres de plaid. Il possédait des eaux, des marais et autres choses dans la paroisse de Coulon. Il état propriétaire de sa terre. 

 

 

Villefollet    🔍
Jean-Louis Gibaud et Jacques Altemeyer-Cario - 2013-2015


Villa Foliata, domaine entouré de feuillage.  

 

1 - Extrait de l'Annuaire d'émulation de la Vendée - Archives de la Vendée J.395

« Vente par Laurent de Puyrousset, écuyer Sieur de Perré (Payré) pour damoiselle Marie Demondon sa mère veuve et donataire d'Étienne de Puyrousset, vivant, écuyer sieur du Treuil charretier, du Perré en Benet et Villefollet à Philippe Agrave, écuyer sieur de la Tourtellière et de l'Orbrie, du Perré en Benet et de la maison de Villefollet située en la paroisse de Coulon (Fontenay-le-Comte)  - 13 juin 1648 »

Don des Archives départementales d'Indre-et-Loire, septembre 1974, aux Archives de la Vendée. L'Annuaire d'émulation de la Vendée peut être consulté à la médiathèque de Niort.

 

2 - Benet - Mariage le 18 janvier 1638

« Paul de Puirousset écuyer seigneur de Villefollet fils de Estienne de Puirousset écuyer seigneur du Payré et Marie Demondon de Coulon et Suzanne Delaunay, fille de Charles Delaunau écuyer sieur du Granier décédé et de Catherine de Sirouiller de Benet. »

 

3 - La commanderie de Sainte-Gemme, membre du Grand Prieuré d'Aquitaine déclare en 1733 détenir, entre autres, à Coulon, 24 seillons prés Villefollet.

 


Sources
- Abbé Olivier Loth et Jean-Louis Gibaud  


  

La Vironnette    🔍 


En poitevin (en Vendée notamment), ce mot désigne le vertige (on parle plutôt chez nous de virouni

 

Sur la route départementale n° 123, dite route du Gué-Romain, la Vironnette, la Fontaine Ronde et l'Usine forment un hameau de 4 habitations à 2,5 km au nord-est de Coulon.

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



La commanderie de Sainte-Gemme    🔍 

Jean-Louis Gibaud 


 

Notice de Sainte-Gemme de Benet 

 

La commanderie de Sainte-Gemme ne fait pas partie de la commune de Coulon actuelle ni de la paroisse avant la Révolution. Mais ayant des biens sur cette dernière communauté, il est indispensable d'en retracer succinctement l'histoire.

 

Située sur la paroisse de Benet - acte du 9 janvier 1223-24 -  Sainte-Gemme fait partie de l'ordre du Temple. Après le procès des Templiers et leur anéantissement en 1313, leurs biens furent remis aux chevaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

 

Fondée probablement au XIIe siècle entre 1130 et la fin du siècle (sans en être sûrs) cette commanderie fut peut-être rattachée à l'ordre du Temple de La Rochelle, réuni à Cenon (voir à Poitiers, Grande-Rue, la maison du Grand Prieur). Très riche car ayant reçu beaucoup de donations de terres et se trouvant à mi-chemin entre Fontenay et Niort, Sainte-Gemme, grâce aux donations des Lusignan, possédait des biens dans les paroisses de Benet, Coulon, Sainte-Christine et au-delà.

 

Sainte-Gemme possédait une chapelle, un logis, une métairie, le moulin de Badorit, la métairie de Mantais et celle de Mervent.

 

La chapelle est attestée à l'époque templière (actes des 8 février 1488 et 1er mai 1407).

 

Badorit est affermé en 1621 à Pierre France de Combu pour 3 ans. 

 

Sainte-Gemme relevait de la châtellenie de Benet et fut affermée à un fermier général qui était en 1658 Jacques de Lerrière et la veuve Noëlle Morda, puis en 1725 à Pierre Collon, sieur de Doulterie et vers 1780 à Philippe André Méchain.

 

En 1738 Jacques Magnen demeurant à La Sotterie tient les eaux et pescheries sur la rivière de « Saivre » appelées les eaux de Sainte-Gemmme, situées entre les eaux et pescheries de Coulon et en aval les eaux Chapreaux. Il est toujours présent dans son office en 1773.

 

 En 1778, le grand prieur d'Aquitaine pressentant de grands troubles pour l'avenir voulut, pour préserver les intérêts de sa communauté, instituer un « registre-terrier » tenu par frère Pierre d'Alsace Hennin Chevalier. Ce dernier demande au lieutenant général de Poitiers de nommer des commissaires. Ce fut Pierre Louis Bastard, notaire à Benet, pour nos paroisses.

  

Ce registre-terrier devait inscrire tous les détenteurs de biens devant payer des droits à Sainte-Gemme. Les travaux commencèrent le 2 janvier 1787 avec Edmond, arpenteur, Pontois, archiviste et généalogiste du Grand Prieuré.

  

Toutes les terres dépendant de la métairie de Sainte-Gemme, de Badorit, de Mantais, de Mervent sont détaillées et arpentées. Pas moins de 105 déclarations roturières, droits et cens payable à la communauté, pour la plupart à la Toussaint et à l'"Ozanne" (les Rameaux), furent actés de 1787 à 1789.

  

Entre autres, concernant Coulon : 

 

Godillon Jean de Benet pour la prairie de la Petite Fragnée (Coulon) 

Noël Couperie, tanneur, Niort pour une terre au lieudit Terre Noire 

Dexmier, maçon, Huguet, maçon, Resnier, sabotier : indivis pour un pré à la Petite Fragnée 

François Berton, laboureur, à Villefollet au nom de Benjamin Giraudeau de La Rochelle pour une terre à l'Houmeau 

François Ravard, laboureur, Sainte-Maigrine paroisse de Coulon... pour « Engorce » de Coulon 

Louis Valet, marchand, de Coulon, époux de Marie Cathelineau veuve en 1res noces de Jean Roy, pour 2 journaux à la Petite Fragnée 

Louis Morin, laboureur au Petit Frangirouard, paroisse de Magné, pour une terre au Clouzis de la Planche, paroisse de Coulon 

Jean Coyrier le jeune, laboureur à la Planche, paroisse de Coulon, pour son père Jean Coyrier pour le « Bourneau » Benet plus 1 boisselée aux Touches (Coulon)

 

La fin de la rédaction eut lieu fin septembre 1789, frère Louis Joseph des Escolais étant Grand Prieur d'Aquitaine.

 

Le Moulin de Badorit est une annexe de Sainte-Gemme situé du levant à l'Aumônerie de Coulon, du midi à la métairie de Mantais, du couchant à la métairie de Pierre Renier dit « Tartajou ».

 

Le meunier est Jacques Tristant en sous-ferme tenue du sieur André Philippe Méchin, fermier général. 

 

La métairie de Mantais est elle-même une autre annexe de Sainte-Gemme dont la description est faite sur un document à part. 

 

Une dernière rubrique se rapportant à Sainte-Gemme figure dans un contrat d'arrentement de Jean Jousselin, notaire à Frontenay-Rohan-Rohan du 12 juillet 1761, concernant :

   

« Une maison située dans le bourg de Coulon... attenante à la cure de Coulon... touchant du levant à la rue de Sainte-Gemme quy conduit au port de la cure… »

 

Cette rue n'est autre aujourd'hui que l'impasse de la rue de l'Église, partie comprise entre l'ancienne porte piétonne de la cure, rénovée entièrement en 2011 (toujours visible en haut de l'impasse), et le niveau de l'actuel presbytère où se trouvait le port de la cure comblé après le creusement d'un nouveau canal en 1808.

  

 


 Sources

- Jean-Louis Gibaud  

- Revue de Benet

- Mantais : Archives départementales des Deux-Sèvres - 3E 3626

- Sainte-Gemme : Archives départementales des Deux-Sèvres - H 232 - 246 - 247

  

Les archives de la Vienne possèdent sur Sainte-Gemme un volume de 55 pages en parchemin. L'avant-dernier article est appelé « le pasquier de Sainte-Gemme ». On y trouve décrit le droit d'usage et de pacage communs sur les deux rives de la Sèvre, depuis Benet jusqu'à Echiré. Les chevaliers du Temple avaient reçu des seigneurs de Benet des droits de cens et coutumes sur plusieurs des marais situés entre ces deux localités. Les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Aquitaine recueillirent ces droits après la suppression des chevaliers du Temple. 

Cette commanderie se composait des logis et métairie de Sainte-Gemme, de celle des Moutiers, paroisse de Coulon, et de Mervent, paroisse de Sainte-Christine.